SAINT-DENIS - CENTRE DE COURRIER (actualisé)

Les facteurs toujours en grève

  • Publié le 27 septembre 2010 à 06:00

La grève des postiers se poursuit au centre de courrier de Saint-Denis. Après une semaine de grève à l'appel de la CGTR, FO et SUD PTT, les postiers doivent se réunir ce lundi 27 septembre 2010 pour décider des suites à donner au mouvement. Selon les syndicats, vingt-cinq postiers ont répondu à l'appel. Après plusieurs entretiens avec la direction et selon Jean-Luc Vélia, secrétaire départemental de la CGTR PTT "la direction campe sur ses décisions". Les grévistes dénoncent la mise en place du projet "facteurs d'avenir", qui doit entrer en vigueur le 18 octobre prochain et demandent son retrait.

Pour la direction "le retrait total du projet est inenvisageable, surtout que celui-ci est déjà mis en place dans 93% des tournées de facteurs de Métropole et dans 60% de celles de La Réunion". La direction ne reste visiblement pas fermée au dialogue. Un nouvel entretien doit avoir lieu dans la matinée entre les facteurs, la direction et un expert du projet facteur d'avenir "pour que ce dernier leur explique les tenants et les aboutissants du projet", souligne Anne-Marie Miancien, directrice du groupement postal. Et d'ajouter : "la direction est ouverte à une discussion, non pas sur le retrait du projet mais sur les possibilités de mise en ?uvre du projet. Nous attendons de la part des postiers qu'ils nous livrent des propositions d'avancées".

Pour rappel, le projet "facteurs d'avenir", déjà en place dans plus de 93% des postes métropolitaines et dans huit centres de tris à La Réunion, inquiète les postiers de Saint-Denis. Ce projet implique plusieurs modifications et réorganisations. "Avant le projet, on travaillait 42 heures par semaine pendant cinq semaines et nous avions une semaine de repos", explique Eric Taochy, secrétaire départemental de SUD PTT. "Maintenant on va travailler 35 heures par semaine, mais le nombre de tournées va augmenter, puisque l'on travaillera moins. Le problème est qu'il n'y a pas d'emploi créé. Les tâches vont donc être répercutées sur les autres facteurs et nous ferons des heures supplémentaires", ajoute le syndicaliste.


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