Anciens salariés de l'Arast

La mobilisation continue

  • Publié le 29 décembre 2011 à 05:30

Bien que le conseil général ait accepté la demande d'audience de l'organisation syndicale CFTC sur la situation des anciens salariés de l'Arast pour la mi-janvier, la dizaine de manifestants mobilisés devant les grilles du Palais de la Source ne décolère pas. "Nous continuons notre mouvement jusqu'à ce que nous soyons reçus. On nous donne rendez-vous le 15 janvier parce que certains sont en vacances. Il est inadmissible de privilégier son confort et ses loisirs au détriment des personnes qui sont toujours en attente de jugement, et au détriment de la santé des grévistes de la faim", a lancé Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, lors d'un point presse ce mercredi 28 décembre 2011. Les manifestants demandent ainsi une audience par télé-conférence dans les délais les plus proches.

Au bout de presque un mois de mobilisation, les anciens salariés de l'Arast réunis devant le conseil général ne se découragent pas. Ils n'ont pas l'intention de lever leur campement, malgré la réponse favorable du conseil général à leur demande d'audience. "Nous resterons ici jusqu'à ce qu'on est une réponse concrète", affirme Paul Junot. "Et s'il faut faire la grève de la faim jusqu'à la mi-janvier, nous tiendrons bon", assure-t-il déterminé, même s'il se prive de manger depuis une semaine.

"Nous renvoyer à la mi-janvier, c'est comme ne pas porter assistance à personne en danger. Nous sommes dans une situation d'urgence sociale, quatre d'entre nous sont en grève de la faim et des centaines de personnes sont encore en attente de jugement. Pendant ce temps-là, le conseil général prend des vacances. Avec les nouvelles technologies, il serait possible de tenir cette audience par visio-conférence, pourquoi ne pas le faire ?", s'interroge le représentant de la CFTC.

Il dénonce "le manque de volonté" de certains élus. "Jean-Jacques Vlody nous a indiqué qu'il ne connaissait pas suffisamment le dossier de l'Arast, André Thien-Ah-Koon a traité les permanents syndicalistes de voleurs, et la directrice de cabinet d'Huguette Bello nous a répondu que la députée-maire de Saint-Paul avait connu une année éprouvante et n'était pas joignable", indique Paul Junot, qui regrette tout de même "un manque de réaction".

Il rappelle par ailleurs que Dominique Baudis, défenseur des droits de l'Homme a été saisi par la ligue des droits de l'Homme.

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