La Poste - Grève de la faim d'une employée

Status quo

  • Publié le 20 janvier 2012 à 18:50

Ce vendredi 20 janvier 2012, Marie-Lise Poudroux, postière à l'agence postale de l'aérogare Roland Garros a entamé son 3ème jour de grève de la faim. Installée devant son bureau, la quinquagénaire dénonce des "pressions" de La Poste, qui lui "impose", explique-t-elle, "une mutation à l'agence de Sainte-Marie, après qu'elle ait dénoncée des nuisances sonores". Dans l'après-midi, une réunion de concertation entre La Poste et la C.C.I.R (chambre de commerce et d'industrie de La Réunion) a eu lieu. La Poste a alors présenté une proposition à la gréviste, à savoir une promotion et son rattachement au regroupement des bureaux de poste de Sainte-Marie, de la Rivière des pluies, de la Grande montée et de Roland Garros. Une proposition qu'elle a refusée.

Status quo entre la direction de La Poste et Marie-Lise Poudroux. La réunion de concertation, qui s'est tenue ce vendredi, entre le syndicat FO, la direction de La Poste et la chambre de commerce, n'a pas abouti. "Hors la promotion, la Poste a insisté pour que Marie-Lise Poudroux travaille à l'aéroport Roland Garros sur un cycle de quatre semaines, à savoir les lundi, mardi, mercredi et jeudi de la 1ère semaine et les vendredi et samedi de la 2ème semaine. Les autres jours des quatre semaines, elle serait affectée à Sainte-Marie, la Rivière des pluies, et à la Grande montée", indique le syndicat FO COM dans un communiqué. Une proposition que la postière a refusée. "Je ne vois pas pourquoi je dois tourner sur les autres bureaux", commente Marie-Lise Poudroux.

Affaiblie par ces 3 trois jours de grève de la faim, la postière se dit "plus que jamais déterminée". "Mon médecin est venu me voir et m'a prescrit des vitamines", affirme-t-elle. Elle souligne "avoir beaucoup de soutien" des clients.

Pour rappel, Marie-Lise Poudroux se dit "victime d'harcèlement" de la part de la direction de La Poste, qui lui demande, explique-t-elle, son changement d'affectation alors qu'elle possède aussi un contrat de travail avec la CCIR, et ce depuis 31 ans". Une affaire, selon elle, qui a débuté quand elle a eu "la maladresse de s'exprimer suite à des nuisances sonores dues à la chaîne d'information de l'aéroport".

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