Les jeunes au chômage qui manifestaient depuis 9h30 ce jeudi 30 août 2012 en barrant la route devant la mairie annexe de Bellepierre à Saint-Denis, ont levé totalement leur barrage peu avant 19 heures. Une délégation a été reçue en mairie. Ils ont obtenu dix contrats à partir de ce vendredi 31 août. Pour rappel, ce sont une trentaine de jeunes issus de Bassin Couderc, Bassin Martin et Cité Corindons qui manifestait pour réclamer des emplois. Le choix des noms qui bénéficieront des contrats a été laissé libre aux manifestants. Les jeunes manifestants ont accepté cette proposition pour l'instant, mais ont indiqué qu'ils resteraient vigilants, et n'excluent pas de mener une nouvelle action la semaine prochaine s'ils n'obtiennent pas davantage.
En début d'après-midi, après avoir levé partiellement le barrage qu'ils avaient mis en place ce jeudi 30 août 2012 au matin, la trentaine de jeunes du quartier de Bellepierre à Saint-Denis bloquait à nouveau la route au niveau de la mairie annexe cet après-midi. La circulation a été perturbée dans le secteur tout au long de la journée. Ces jeunes au chômage réclament à la mairie de Saint-Denis des contrats aidés.
"Nou ve travayé", "I done pa nou travay"…Ce sont les revendications de la trentaine de manifestants qui s'est rassemblée ce matin au niveau de la mairie annexe de Bellepierre. En effet, c’est pour interpeller l’opinion publique sur leur situation et réclamer un emploi à la mairie de Saint-Denis que ces jeunes du quartier ont décidé de dresser un barrage filtrant à l'aide de poubelles et de branchages ce matin à 9 heures. Pendant plus de deux heures, la circulation a été perturbée dans le secteur. Les grévistes ne laissaient passer les automobilistes régulièrement avant de lever partiellement le barrage aux alentours de 12 heures 30. Un barrage à nouveau remis en place dans l'après-midi.
"Certains jeunes du quartier attendent un contrat de la mairie depuis un an, voire trois ans. Et pendant ce temps, d’autres qui ne sont pas de Bellepierre sont embauchés sur des chantiers d’insertion du quartier", a déploré l’un des manifestants.
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