Social - Grève à la SIDR

Les employés dénoncent "un climat social délétère et détestable"

  • Publié le 12 février 2013 à 15:30

A l'appel des syndicats CFDT, CGTR et CFE-CGC, les employés de la SIDR sont en grève illimitée depuis ce mardi 12 février 2013. Ils dénoncent "un climat social délétère et détestable au sein de l'entreprise", qui conduit à "une casse de l'outil SIDR". C'est le 7e mouvement de protestation que connaît la SIDR en un an et deux mois. Une cinquantaine de grévistes s'est réunie devant le conseil général en début d'après-midi ce mardi. Ils doivent être reçus.

Les revendications des grévistes portent sur cinq points. "Nous demandons l’annulation de cinq procédures de licenciement, dont trois à l’encontre de salariés protégés", explique tout d’abord Jean Técher, porte-parole de l’intersyndicale. "Nous réclamons également l’arrêt du démantèlement des services et l’arrêt des pressions contre les salariés", poursuit-il. Enfin, les grévistes demandent le maintien de la convention collective d’établissement et le maintien de l’existence de la commission paritaire.

Philippe Lisador, délégué syndical de la CFE-CGC, fait partie des salariés concernés par une procédure de licenciement. Il lui est notamment reproché d’être à l’origine des mouvements de protestation. Il souligne que le 29 novembre dernier, lors de la reconduction de Philippe Jouanen comme directeur général de la SIDR, ce dernier avait parlé d’une "année sereine" à venir. "Nous ne sommes pas dans une logique de sérénité mais de vengeance", lâche Philippe Lisador.

En début d’après-midi, les grévistes se sont rassemblés devant le conseil général à Saint-Denis. Ils réclamaient une entrevue avec Nassimah Dindar, présidente de la SIDR. Vers 15h30, une délégation a été reçue.

Pour rappel, le 29 novembre dernier, Philippe Jouanen était exceptionnellement reconduit pour un an dans ses fonctions de directeur général de la SIDR par le conseil d’administration. Le même jour, à l’appel des syndicats CFDT et CFE-CGC, une partie des salariés de la SIDR s’était mobilisée pour réclamer le départ de Philippe Jouanen. Ils dénonçaient "un climat social détestable" depuis son arrivée à la tête de la SIDR et estimaient entre autres que le management mis en place par Philippe Jouanen est "basé sur la terreur et la pression".

www.ipreunion.com

guest
0 Commentaires