Saint-Denis - Grève dans la fonction publique territoriale (actualisé à 12h10)

Titularisation des communaux - Une table ronde organisée prochainement

  • Publié le 16 mai 2013 à 11:00

À l'appel de la CGTR, les agents de la fonction publique territoriale sont en grève ce jeudi 16 mai 2013. Depuis ce matin, ils sont près de 200 à s'être rassemblés devant la préfecture à Saint-Denis. Les manifestants réclament la titularisation de 25 000 personnels précaires. Une motion a été déposée en préfecture et selon la délégation syndicale reçue par le directeur de Cabinet du préfet, une table ronde entre les différents partenaires sociaux devrait être organisée prochainement. Le travail reprendra dès ce vendredi matin au sein des collectivités. La CGTR prévient toutefois qu'elle n'hésitera pas à lancer mois d'ordre de grève illimitée à la rentrée d'août 2013, si les revendications ne sont pas satisfaites

Les grévistes demandent l’application de la loi du 12 mars 2012. Le texte permet aux agents d’accéder à une titularisation au sein de la fonction publique. Mais selon eux, les collectivités ne joueraient pas le jeu. "Le décret est sorti au mois de novembre et impose aux collectivités de présenter un rapport pour l’accès à l’emploi titulaire en comité technique paritaire. Nous attendons les premiers retours, et ces derniers sont négatifs. C’est zéro et zéro égal zéro", explique Yves Gigan de la CGTR Fonction publique. Si cette revendication de titularisation n'est pas prise en compte par les collectivités cncernées, la centrale syndicale envisage de déposer un préavis de grève illimitée pour la future rentrée scolaire?

"Nous demandons au préfet d'organiser une table entre tous les partenaires sociaux afin de mettre à plat une bonne fois pour toutes ce problème, de mettre en place un calendrier de travail afin de respecter la loi du 12 mars 2012" explique Yves Gigan. "Nous disons à l'État c'est maintenant qu'il faut agir, qu'il ne faut attendre le mois d'août et l'exarcerbation de la colère des travailleurs. Il faut désarmorcer cette colère dès maintenant, c'est pourquoi nous sommes là ce matin" termine le syndicaliste

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