Intersyndicale de la SHLMR :

"La direction est la seule responsable de l'absence de dialogue"

  • Publié le 18 juin 2013 à 16:30

Dans un communiqué publié ce mardi après-midi 18 juin 2013, l'intersyndicale de la SHLMR affirme que la direction du bailleur sociale est la seule responsable de l'absence de dialogue. "Devant un tel refus d'échange, la négociation ne peut se poursuivre, d'où la décision de l'intersyndicale d'arrêter la discussion" expliquent les syndicalistes. Le personnel de la SHLMR est en grève depuis le lundi 12 juin. L'échec des NAO (négociations annuelles obligatoire sur les salaires) et des revendications sur les conditions de travail sont à l'origine de ce mouvement de mécontentement.

Alors qu'aucune réunion de concertation n'a eu lieu ce mardi, l'intersyndicale s'insurge contre le préalable posé par la direction avant toute éventuelle médiation menée par la direction du Travail. Ce préalable consisterait pour les grévistes à accepter que des prestataires de services viennent nettoyer les parties communes des immeubles. "Les délégués syndicaux ont signé un accord avec la Direction autorisant les entreprises prestataires à procéder à l’enlèvement des poubelles dans un souci de salubrité vis-à-vis de nos locataires, ce qui prouve notre sens des responsabilités" souligne le communiqué de l'intersyndicale. "Notre direction accepterait une médiation sous certaines conditions qui sont d’ores et déjà appliquées sans aucune concertation entre les parties" commentent encore les syndicalistes.

L’intersyndicale rappelle ensuite qu'elle réclame une augmentation de salaire "de 2.90% pour les employés, de 2.70% pour les agents de maîtrise, de 2.30 % pour les cadres et 280 euros de prime". Le communiqué précise aussi qu'au-delà de l’aspect financier, "les revendications du personnel portent surtout sur le mal être et la souffrance au travail liés à la mise place du projet d’entreprise". L'intersyndicale cite notamment "la surcharge de travail et des salaires sous évalués par rapport aux responsabilités, le management par la pression, le favoritisme et l'embauche de complaisance".

Les syndicalistes affirment aussi que contrairement à ce qu'indique la direction, le personnel ne perçoit pas 14 mois de salaire "mais une prime de bilan à hauteur d’un mois de salaire aux salariés. Ce n’est que justice alors que les directeurs percevaient une indemnité de direction correspondant à un mois de salaire en plus d’une prime d’intéressement dont on ne connaît pas le montant"

Et si l'intersyndicale reconnaît que les résultats de la SHLMR sont en baisse, elle décline toute responsabilité des salariés dans cette situation. Le communiqué conclut en demandant "que fait le président de la SHLMR", Yann de Prince en l'occurrence.

guest
1 Commentaires
ouranos
ouranos
10 ans

Comme d'habitude, on incrimine les autres , on les accuse de bloquer. Mais est on capable de voir la poutre dans notre oeil ?