Préfecture de Saint-Denis

Les syndicats unis pour demander la reconduction du RSTA et de la prime cospar

  • Publié le 5 juillet 2013 à 14:30

Les représentants CFDT, CFTC, CGC, CGTR, FO, FSU, SOLIDAIRES et UNSA étaient rassemblés devant les grilles de la préfecture ce vendredi 5 juillet 2013. Une fois n'est pas coutume, les organisations syndicales étaient toutes unies pour interpeller l'Etat sur la situation sociale à La Réunion. Elles ont été reçues pendant près d'une heure par le préfet Jean-Luc Marx.

Ainsi, cette rencontre entre le préfet, Jean-Luc Marx, et les organisations syndicales aura duré environ une heure. Une heure pour attirer l’attention de l’Etat sur le pouvoir d’achat des réunionnais. "Le préfet nous a entendu, je pense qu’il a compris que les problèmes de la vie chère à La Réunion ne concerne pas uniquement les prix mais aussi les salaires", indique Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, à l’issue de l’entretien.

Les représentants syndicaux ont évoqué, dans un premier temps avec le préfet, la fin du RSTA, dispositif dont bénéficiaient 40 000 Réunionnais. "Nous voulons évaluer l’impact du passage du RSTA au RSA. C’est une zone d’ombre pour nous. Aujourd’hui nous ne savons même pas combien de personnes sont touchés !", ajoute Ivan Hoareau.

Également à l'ordre du jour, la prime cospar. Le dispositif a débuté sur le département en mai 2009. Reconduit, il doit s’achever en fin 2013. Pour Jocelyn Cavillot, délégué régional de Solidaires, il est "inconcevable de ne pas intégrer la prime cospar dans les salaires". Même discours du côté de la CFTC. "Cela représente 50 à 60 euros sur les salaires, ce n’est pas rien. Le dispositif doit être pérennisé", renchérit Paul Junot.

Troisième point abordé, celui des dettes sociales et fiscales des entreprises. "Certaines entreprises réclament l’annulation de leur dette, les organisations syndicales sont contre. Nous souhaitons trouver des solutions en analysant les situations cas par cas", souligne le délégué régional de Solidaires.

Aucune date n’est arrêtée pour une nouvelle réunion, mais les représentants syndicaux attendent de l’Etat d’être informés sur ces dossiers. "Le plus important est de ne pas oublier les organisations syndicales", conclut Ivan Hoareau.

 www.ipreunion.com

 

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