Grève des agents municipaux (actualisé à 11h)

Négociations sous tension à La Possession

  • Publié le 10 avril 2015 à 11:00

La grève se poursuit à la mairie de La Possession ce vendredi 10 avril 2015. Après une démonstration de force des grévistes qui ont défilé autour de la mairie, une nouvelle réunion de négociations a démarré entre Vanessa Miranville et les représentants syndicaux aux alentours de 11 heures. Mais les employés municipaux demeurent très remontés contre la décision du maire de revoir à la baisse certains salaires.

Les agents municipaux de La Possession sont toujours remontés contre le maire Vanessa Miranville et sa décision de remettre en cause le régime indemnitaire et de réduire les primes de certains salariés. Ils sont toujours nombreux rassemblés devant la mairie ce vendredi matin et ont notamment organisé une marche autour du bâtiment, comme un signe de démonstration de force et de leur détermination.

Ils accusent notamment Vanessa Miranville de "mettre de l'huile sur le feu" par certaines déclarations et dénoncent également une "placardisation" de certains agents et une "réorganisation chaotique".

"Il faut qu’on se mette d’accord avec les représentants syndicaux et surtout que les citoyens puissent retrouver le service public de qualité qu’on leur doit", a déclaré le maire de son côté, qui a de nouveau heurté les syndicats en essayant de s'adresser directement aux agents ce matin. Après ce nouveau moment de confusion, une réunion de négociations avec les représentants des salariés a toutefois pu débuter vers 11 heures.

"Les propositions on les a déjà faites, c’est de rediscuter cette baisse des primes et de voir quelle est notre marge de manœuvre tout en maintenant l’action sociale prévue pour cette année pour les agents qui n’ont jamais touché de primes ou ceux qui partent à la retraite, les emplois aidés...", a expliqué Vanessa Miranville. "Et surtout rester dans une prudence budgétaire pour éviter la mise sous tutelle qui serait une catastrophe, car là ce serait des CDD qui devraient être coupés et les primes qui seraient complètement supprimées...", a-t-elle ajouté.

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