Réunis dans la soirée du vendredi 15 mai 2015 après avoir fait pression devant le conseil régional, transporteurs et cimentiers ne sont pas parvenus à trouver un accord. Les discussions autour du prix minimum garanti bloquent toujours, la grève est donc reconduite.
Après avoir rencontré Dominique Fournel, le vice-président de la Région Réunion en charge de la nouvelle route du littoral, la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) et le syndicat Lo-Fer sont retournés autour de la table des négociations avec Holcim et Lafarge.
Encore une fois, l'échange n'a pas permis de trouver une issue au conflit qui paralyse le béton depuis plusieurs jours. Sur les six points de revendication des transporteurs, cinq ont pu trouver un consensus. Mais sur le prix minimum garanti, les discussions n'avancent toujours pas.
Les transporteurs demandent 380 euros par jour, les cimentiers ont proposé 325 euros garantis à verser mensuellement. Une offre qui n'a pas du tout convaincu les syndicats qui assurent ne pas pouvoir maintenir une activité pérenne de la sorte.
La grève, qui concerne essentiellement les camions-toupies, est donc logiquement reconduite et les centrales à béton de l'île sont toujours bloquées. Le mouvement pourrait même se renforcer à partir de lundi d'après les dires de la FNTR.
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