Contre la politique d'austérité et la réforme du collège

Près de 500 manifestants devant la préfecture

  • Publié le 11 juin 2015 à 09:10

En marge de la visite du Premier ministre Manuel Valls, près de 500 personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale (CGTR-FO-FSU-SAIPER-Solidaires-UNEF), ce lundi 11 juin 2015, pour protester contre la politique d'austérité du gouvernement, mais aussi la réforme du collège.

Alors que Manuel Valls a quitté Saint-Denis un peu après 10 heures, les manifestants ont commencé à se rassembler devant la préfecture, suivant l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle et de l’intersyndicale de l’éducation.

"On attendait de rencontrer Manuel Valls, mais malheureusement il n’a pas eu le courage de nous rencontrer, il nous renvoie sur ses deux administratifs. C’est un geste de mépris envers les représentants syndicaux et envers la population réunionnaise", estime Max Banon. "La Réunion traverse une période difficile, par rapport au chômage, à la pauvreté, maintenant c’est à la population réunionnaise aussi de se rassembler et de créer un rapport de force comme par exemple en 2009 avec le Cospar. C’est la seule façon pour que nos gouvernants comprennent", souligne-t-il.

En attendant l’arrivée de la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem ce vendredi, l’abrogation de la réforme du collège est également au coeur des revendications des salariés. "Mme Vallaud-Belkacem n’aime pas du tout le dialogue et les syndicats, ça on l’a constaté, et c’est pour ça qu’on participe à cette manifestation, car il faudra bien qu’elle nous entende à un moment", lance ainsi Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale de la FSU.

Quelques élus sont présents, à l'image du secrétaire régional d'Europe Écologie les Verts, Jean-Alain Cadet, ou du député européen Younous Omarjee. De nombreuses professions sont représentées, à l'image des policiers venus réclamer plus de moyens. " On attend le Premier ministre comme le messie, car on est vraiment dans une phase catastrophique pour la police réunionnaise", confie ainsi Thierry Flahaut, secrétaire départemental de l’Unité SGP Police Force ouvrière. "Quand on voit que les mutations ne sont pas arrivées en nombre suffisant, quand on voit le nombre de méfaits constatés, la délinquance qui augmente, le nombre de braquages, nous avons besoin d’un potentiel sécuritaire qui passe forcément par un renfort d’effectifs", estime-t-il.

www.ipreunion.com

guest
2 Commentaires
@mytho
@mytho
8 ans

La police française fait kwa en attendant ?

lol
lol
8 ans

Non mais, les syndicalistes représentent quoi à la Réunion. Combien de personne est syndiqué ? 1/10