[AUDIO - VIDEO] Epiphanie - Le pâté créole est lui aussi très apprécié

Après les bûches, voici le temps des galettes

  • Publié le 4 janvier 2017 à 05:00

Après le temps des bûches vient celui des galettes des rois, un temps fort pour les pâtisseries. A La Réunion, les fêtes de fin d'année sont également synonymes de dégustation du pâté créole, qu'il soit à la viande ou à la confiture de fruits. Les puristes banniront la traditionnelle galette au profit de l'historique pâté, tandis que d'autres ne peuvent se résoudre à choisir. La preuve : une pâtisserie artisanale dionysienne produit 1500 galettes frangipanes, du 2 au 20 janvier. Le tout, avec un feuilletage 100% fait maison.

Après le temps des bûches de Noël, vient celui de l'épiphanie, accompagné de la galette des rois. Sur les tables réunionnaises, elle partage la pelle à tarte avec le pâté créole, indétronable des repas de fêtes de fin d'année. Leur histoire est aussi différente que leur goût, mais leur popularité est semblable. A Saint-Denis, à quelques jours du week-end, nous vous avons posé la question : plutôt galette ou pâté ? La réponse est quasi-unanime.

Le "vrai" pâté créole - à la graisse et à la viande - remplie une large part des sondages, même si la galette des Rois n'est pas en reste. Mangée pour célébrer la visite des Rois Mages à l'Enfant Jésus, elle prend ses origines lors de fêtes romaines, où la fève servait alors à élire un esclave comme "Roi du jour". Largement consommée aujourd'hui par simple plaisir gustatif - avant et bien après la date de l'épiphanie, le premier week-end de janvier - la galette des Rois se décline.

Dans le laboratoire de la pâtisserie Lë Lys Sucrée à Saint-Denis, c'est entre Noël et le jour de l'an que l'on affine la recette de la galette "signature". Cette année, la frangipane sera agrémentée de fêves de tonca, ornée de framboises. Comme l'explique le chef pâtissier et patron de l'établissement Frédéric Delsart, le feuilletage est l'élément qui demande beaucoup de temps de fabrication "et plus de technique".

Les six patissiers et le chef - qui pour la période, commence ses journées à 2h00 du matin - ont d'ores et déjà commencé à lancer en cuisson les galettes, qui partent comme des petits pains, une fois en vitrine.

 

 

A noter que la galette et le pâté créole ont tous deux leur place sur les tables réunionnaises, puisque, tous deux, se mangent en famille.

www.ipreunion.com

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