[ON VOUS TEND LE MICRO]

Baisse des contrats aidés : "nous sommes les oubliés"

  • Publié le 9 août 2017 à 11:07

1.800. C'est le nombre qui a été annoncé par la préfecture et qui ne contente pas les chefs des municipalités locales. Les contrats aidés risquent bel et bien de manquer pour la rentrée scolaire 2017, malgré le besoin des collectivités pour assurer le bon fonctionnement des services scolaires. Les maires de La Réunion manifestent ce mercredi 9 août 2017 devant la préfecture et dénoncent les baisses successives des dotations de l'Etat. Pour le contribuable, le parent, le chômeur ou le salarié, cette baisse des contrats aidés n'est pas une bonne idée. (Photo d'illustration)

3.298 contrats aidés seraient nécessaires au bon fonctionnement de la rentrée scolaire prévue le 18 août prochain à La Réunion selon Stéphane Fouassin, président de l'Association des maires de La Réunion (AMDR). Agents spécialisés dans les écoles (ATSEM), personnel dans les cantines ou dans les transports scolaires... Les effectifs manquent pour assurer le service. D'autres secteurs sont également impactés par cette baisse du nombre de contrats, notamment les emplois consacrés aux espaces verts.

Une situation que les habitants de Saint-Denis ont contesté ce matin dans la rue Maréchal Leclerc. Beaucoup pensent que cette suppression représente une coupe importante dans l'économie sociale et solidaire à La Réunion. D'autres sont inquiets. Deux jeunes femmes, âgées d'une trentaines d'années, devraient signer leur contrat aidé la semaine prochaine. Elles ont maintenant peur que leur requête n'aboutisse pas, faute de place.

- Emplois aidés, emplois "piston" ? -

Selon les avis recueillis dans la rue ce mercredi matin, ces contrats aidés "sont de toute façon des contrats sans avenir. Quelque chose qui dépanne". A cela s'ajouterait "des postes réservés, que l'on a par piston", au détriment de candidats ayant besoin de ce type de contrats.

Pour l'heure, l'impact prévu par ce quota, ainsi que par la baisse du financement de ces contrats par l'Etat, touche directement la rentrée scolaire des écoles, collèges et lycées, inquiète la classe politique locale.

www.ipreunion.com

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