Après Saint-Pierre ce lundi 22 janvier, c'est le centre de détention du Port qui est bloqué depuis ce matin, mardi 23 janvier 2018. Une trentaine d'agents empêchent l'accès à l'établissement pénitentiaire, en écho au mouvement "blocage total" initié au niveau national. L'occasion aussi pour eux de mettre en exergue "l'insécurité grandissante dans les prisons".
Si à La Réunion, les cas de violences à l'encontre des agents pénitentiaires est plutôt rares, les grévistes n'en décolèrent pas: "l'insécurité est grandissante dans les prisons" s'insurge Brigitte Vélia, secrétaire à la CGT pénitentaire. Principal motif de cette insécurité, le manque de moyens humains, "il manque environ 50 agents sur les trois centres pénitentiaires pour assumer nos missions convenablement ", précise la syndicaliste.
Pour David Calogine, secrétaire général adjoint de l'UFAP UNSA justice, ce mouvement s'inscrit également dans une logique de solidarité au regard des agressions à l'encontre de ses collègues de Métropole. Le mouvement se poursuivra ce mercredi avec le blocage du centre pénitentiaire de Domenjod.
Une trentaine d'agents bloque le centre de détention du Port ce mardi matin : David Calogine, secrétaire général UFAP-UNSA Justice Réunion-Mayotte explique les raisons du mouvement pic.twitter.com/SoC8x2K5TF
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 23 janvier 2018
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