[LIVE/PHOTOS/VIDEO] Les hospitaliers veulent garder leurs primes indexées

CHU Nord - Le barrage est levé, les embouteillages restent

  • Publié le 3 octobre 2018 à 11:27
  • Actualisé le 3 octobre 2018 à 12:54

Le barrage filtrant installé tôt ce mercredi matin 3 octobre 2018 devant le Centre hospitalier universitaire nord (CHU Nord) a été levé vers 9 heures. C'est à l'appel de leur intersyndicale, que les personnels hospitaliers ont ainsi protesté contre la désindexation de leurs primes actée par un décret publié le 28 septembre 2018 au Journal officiel. Depuis le 1er octobre, les traitements des fonctionnaires sont donc calculés sans l'indexation des primes. Néanmoins, une compensation, dégressive, est accordée. Cela ne convient pas aux syndicats qui réclament l'annulation pure et simple du décret. Leur mouvement de protestation a provoqué de gros embouteillages sur la route du littoral et le boulevard Sud. Suivez notre live (Photo fh/www.ipreunion.com)

  • Ce live est à présent terminé - Merci d'avoir suivi cette actualité avec Imaz Press Réunion

  • La circulation en direction de Saint-Denis depuis l'Ouest est toujours un peu laborieuse. Une circulation en accordéon qui alterne zones roulantes et ralentissements.  Les automobilistes roulent au pas

  • La circulation est désormais fluide sur le boulevard Sud. Regardez :

     

  • Le barrage est levé, les embouteillages restent. Il faudra du temps avant les kilomètres de bouchons se résorbent.

     

    L'intersyndicale confirme qu'elle va mener le même type dans le nord, l'est et le sud dans les prochains jours

     

     

  • [LE BARRAGE EST LEVÉ]

    Comme elle l'avait annoncé, l'intersyndicale a levé le barrage. Il y a eu des tensions, certains syndicalistes voulaient maintenir le barrage Suivez le pive Facebook de notre journaliste

     

  • L'intersyndicale annonce la levée du barrage filtrant à 9 heures

    Des syndicalistes ne sont pas d'accord, regardez :

     

  • ["Des hospitaliers mal payés, c'est des malades mal soignés"

    Jean-Yves Hoarau, CFTC, répond aux questions de notre journaliste. "Aucun soin n'est bloqué par l'intersyndicale, nous avons laissé un couloir pour laisser passer les ambulances et les gens qui ont un rendz-vous" dit-il. Il affirme ensuite "nous disons aux gens : des hospitaliers mal payés, c'est des malades mal soignés". Regardez :

     

  • La direction régionale des routes signale 14 km de bouchons dans le sens ouest - nord ! L'embouteillage commence bien avant l'entrée de la route du littoral au niveau de la mairie de la Possession ! Le secteur est soigneusement à éviter. Le mieux étant de différer votre départ si possible

    Le boulevard Sud est lui aussi très embouteillé. Regardez :

     

  • [FILTRE]

    Le barrage filrtant est installé à l'entrée des urgences. Les véhicules transportant les malades passent sans être arrêtés par les manifestants. La circulation est quasi impossible dans le secteur.

    Regardez la vidéo réalisée par notre journaliste sur le boulevard Sud

     

  • Sous la tranchée couverte du boulevard sud, les automobilistes sont à l'arrêt depuis de longues minutes. "L'attente est longue, en plus nous ne somme pour rien dans cette histoire de prime" tempête une automobiliste

  • [BLOCAGE]

    Cette fois c'est le blocage ! Le barrage filtrant à l'entrée du CHU Nord a généré 12,5 km d'embouteillage sur la route du littoral dans le sens ouest - nord. Le boulevard sud est totalement paralysé. "A l'arrêt depuis 45 minutes devant le CGU de Bellepierre" tempête un internaute

     

     

  • Les choses se compliquent vraiment. Le boulevard sud est bien embouteillé. Sur la route du littoral, dans le sens ouest- nord, l'embouteillage commence aux Potences. Les manifestants continuent à distribuer des tracts et à parler avec les automobilistes qui entrent dans l'enceinte de l'hôpital

    Photo Sasndra Hunald/Facebok/Radar974

     
  • [VOUS AVEZ DIT  BOUCHONS ?]

    Ça y est. Les premiers bouchons commencent à se former sur le boulevard sud. Toute la montée vers Bellepierre est également embouteillée. Les manifestants distribuent des tracts. L'ambiance est détendue

  • [DÈS 5 HEURES]

    Le barrage filtrant a été installé devant l'entrée du CHU Nord. Les manifestants expliquent les raisons de leur mouvement à chaque automobiliste entrant dans l'enceinte de l'hôpital. Cela ralentit évidemment le flot de circulation aux abords du site.

    Sachant que 1 200 personnes en moyenne se rendent quotidiennement au CHU, de grosses difficultés de circulations sont à prévoir

    (Photo Babette Manga/Facebook/Radar974)

À propos

• Réunis en intersyndicale ce mardi après-midi 2 octobre 2018 , les syndicats, échaudés par la réunion à l'ARS tenue le matin même, décident d'une stratégie pour obtenir l'annulation du décret publié le 28 septembre 2018. Publié au Journal officiel, ce texte déclare désormais caduque l'indexation des primes. Depuis le 1er octobre, les traitements des fonctionnaires seront calculés sans l'indexation des primes. Néanmoins, une compensation, dégressive, est accordée. Cette solution  ne convient pas aux syndicats, lesquels ont décidé d'une action coup de poing dès ce mercredi matin.

• "Ce décret établit une inégalité entre les fonctionnaires", s'insurge Jean-Yves Hoarau, syndicat CFDT-Santé. Isaline Tronc, de la FAFPHR, ajoute "l'article 2 du décret vise, pour l'obtention de la compensation, les fonctionnaires déjà en poste à la parution du décret. Autrement dit, si un fonctionnaire entre le 3 octobre, il n'a pas droit à cette compensation. Cela crée en effet une inégalité entre les fonctionnaires. On peut donc comprendre que les nouveaux fonctionnaires ne sont pas concernés par le gel de la carrière, et ça, c'est aussi une inégalité entre fonctionnaires".

• Autre inégalité, voire discrimination potentielle selon les syndicats, l'article 3 du décret, établit que l'indemnité est attribuée sur décision du directeur de l'établissement. "Donc, si on s'en tient au premier degré de compréhension du texte, le directeur de l'établissement pourrait exclure de la compensation certains fonctionnaires, pour des raisons diverses et variées" déplorent les syndicats. C'est ce qui s'appelle, disent-ils, un "droit à discrétion".

Une action en justice va être engagée contre cela. En attendant, les syndicats ne veulent pas rester les bras croisés : "Nous avons décidé de placer un barrage filtrant demain (ce mecrredi- ndlr), dès 5h30, pour distribuer des tracts à proximité du CHU Nord. Nous sommes désolés des désagréments que cela va causer à nos amis réunionnais, mais c'est nécessaire", a soulign" Jean-Yves Hoarau interrogé par Imaz, Press Réunion. Ce tract a pour mission d'informer les agents du CHU des conséquences de ce décret : "la compensation, dégressive, qui se réduit comme peau de chagrin à chaque échelon gagné. Autrement dit, nos carrières seront gelées pendant un moment et on ne gagnera pas en pouvoir d'achat avec le gain d'échelon ou de grade" notent les syndicats.

• Le barrage filtrant devant le du CHU Nord est la première bataille. les troupes se déplaceront la semaine prochaine au GHER de Saint-Benoît, au CHO Gabriel Martin et au CHU Sud pour les mêmes actions de sensibilisation. Avec barrages filtrants.

• Il se chuchote aussi que Gérald Darmanin pourrait avoir un comité d'accueil à La Réunion samedi matin où il est attendu pour un passage éclair.

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