À la veille du concert qu'il donne ce dimanche 2 juillet 2006 à Saint-Denis, Yannick Noah a suivi France- Brésil à la télé en supporter averti et délibérément pro "Bleu"
0 heures 50 samedi 1er juillet 2005.De l'autre côté de la terre là-bas dans la lointaine Allemagne, l'arbitre vient de siffler la fin de la rencontre. C'est la libération pour des milliers de fans. La France est en demie finale de la coupe du monde de football. Sur le terrain Zinedine Zidane, Thierry Henry, le buteur, Patrick Viéra et les autres laissent éclater leur joie. Ronaldo, Ronaldhino, Cafu et leurs coéquipiers maîtrisent à peine leur tristesse. Le Brésil, pays où le foot est presque élevé au rang de religion, est éliminé par 1 but à 0.À La Réunion, comme partout ailleurs, en France, l'explosion de joie s'est produite au moment même du coup de sifflet final. À Saint-Denis, au Port, à Saint-Pierre de longs cortèges de voitures, klaxons bloqués, ont sillonné les rues.Aux fenêtres, sur les parkings, les cris de bonheur ont répondu aux "on a gagné" et aux "on ira en finale".
Parmi cette foule de supporters Yannick Noah n'a pas boudé son plaisir. Il s'était déjà dépensé sans compter tout au long de la rencontre qu'il a suivie à la télé dans un grand hôtel de Saint-Gilles (côte Ouest). Encourageant les Français et fustigeant les Brésiliens il a commenté toutes les actions de jeu. Sans doute un excellent échauffement pour le grand concert gratuit qu'il donne ce dimanche à 18 heures au grand stade de l'Est à Saint-Denis.
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