Depuis son démâtage ce samedi 10 février 2007 au milieu de l'Océan Indien, Maud Fontenoy s'escrime à réaliser un gréement de fortune afin de terminer son tour du monde et rejoindre La Réunion où elle est très attendue. Lors des dernières heures, la jeune navigatrice a réussi à placer sa bôme de 100 kilos au milieu de L'Oréal Paris et a préparé les systèmes de palans pour pouvoir la dresser verticalement
Réfléchir. Anticiper. Trouver les moyens les plus simples et les plus ingénieux pour déplacer seule une pièce de 10,50 mètres et 100 kilos sur le pont d'un bateau ballotté par une mer toujours en mouvement. L'équation n'est pas évidente.Après quatre heures de travail acharné, ce mardi 13 février, Maud Fontenoy a réussi, en utilisant tous les stratagèmes possibles, à centrer sa bôme au milieu du bateau. "Je me suis servie des planchers et de shampooing pour faire glisser la bôme jusqu'au centre du bateau. J'ai pu changer la pièce du pied de bôme. Maintenant, je prépare le futur gréement, les poulies, bouts et haubans pour hisser la bôme et en faire un petit mât qui, une fois hissé, puisse accueillir une voile et ne pas tomber à la moindre tempête" a indiqué la navigatrice jointe ai téléphone par son centre d'assistance. "Chaque petite man?uvre me prend beaucoup de temps. Mais je dois faire vite, car la météo clémente pour l'instant, ne va pas le rester longtemps. Toutes les journées passées à la dérive, ce seront des jours très difficiles sur la fin au niveau de l'eau et de la nourriture" a-t-elle ajouté.
Pour corser une situation déjà très difficile, Maud Fontenoy doit faire face à un problème d'allergie aux yeux déclenché par les projections de carbone lorsque le mât est tombé.
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