Le Normand débute son tour du monde à la rame et à pied

Vidéo - Serge Girard : "je suis assez serein et calme, je m'attendais à être un peu plus stressé"

  • Publié le 17 mars 2015 à 10:59

Après avoir fait symboliquement le tour de l'île il y a une semaine, Serge Girard a concrètement débuté ce mardi 17 mars 2015 son tour du monde à la seule force humaine. Le Normand est parti à la rame du port de plaisance de la Pointe des Galets. Il rejoindra dans une dizaine de jours l'île Sainte-Marie à Madagascar. Au total, le "retraité aventurier" parcourra 45 000 kilomètres tout au long de l'hémisphère sud. Le métropolitain reviendra à La Réunion dans un peu moins de 2 ans.

"Je suis assez serein et calme, je m'attendais à être un peu plus stressé." C'est vrai que Serge Girard était étonnamment tranquille ce mardi au Port à quelques minutes de débuter son tour du monde à la rame et à pied. "Je suis vraiment ravi de partir et d'entamer concrètement ce tour du monde. La course à pied c'est bien, mais là, je sens que c'est vraiment le départ", a déclaré le Normand au port de plaisance de la Pointe des Galets avant de monter à bord de son embarcation.

Après avoir fait le tour de La Réunion, cela faisait une semaine que le métropolitain attendait une fenêtre météo afin de partir dans les meilleures conditions. Ce grand départ, Serge Girard le prépare depuis 2 ans. Âgé de 62 ans, ce spécialiste de la course à pied, s'est entraîné de long mois à maîtriser l'utilisation du rameur. "Je ne me suis pas assez entraîné à mon goût, mais cela fait partie du challenge", concède-t-il.

Le retraité devrait rejoindre l'île de Sainte-Marie à Madagascar dans une dizaine de jours. Il compte ensuite traverser : Madagascar, le canal du Mozambique, l'Afrique australe, l'Atlantique, l'Amérique du Sud, le Pacifique, l'Australie et rejoindre de nouveau La Réunion. Un long parcours qui a de quoi donner le tournis à toute personne censée lorsque l'on sait qu'il sera effectué à la seule force des bras et des jambes.

"L'adjectif fou est souvent revenu et les fous ne savent pas qu'ils le sont. Mais je suis tellement heureux, que je veux bien être fou et heureux. C'est comme un passionné par son métier qui ne veut pas prendre sa retraite. Je suis un peu comme ça : ça fait 17 ans que je courre le monde. Je suis administrativement à la retraite, mais dans mon coeur et dans mes jambes rien n'a changé", répond Serge Girard.

www.ipreunion.com

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