Depuis février 2015, le nouveau dispositif de continuité territoriale géré et financé par la Région Réunion soumet l'aide au voyage pour les sportifs de haut niveau à des critères de ressources. Un changement qui oblige de plus en plus d'athlètes réunionnais à renoncer à participer aux compétitions nationales, avec le risque de freiner le développement du sport de haut niveau sur l'île.
"Mon fils était au pôle espoirs ces dernières années et il a toujours bénéficié d’aides pour participer aux compétitions en métropole. Mais ma fille y est cette année et elle est obligée d’annuler certains déplacements, elle n’a pas pu aller aux championnats de France..." Comme dans beaucoup d’autres familles, ce père d’une jeune judokate réunionnaise se trouve confronté au problème posé par le nouveau dispositif de continuité territoriale pour les sportifs, en vigueur depuis février 2015.
Auparavant, le dispositif était géré par Ladom (l’agence de l’outre-mer pour la mobilité), cofinancé par l’État et le conseil régional. Il permettait aux sportifs de bénéficier d’une aide de 360 euros par billet d’avion, sans prise en compte du quotient familial, avec la possibilité de disposer de quatre billets maximum sur une période de deux ans.
"Une injustice considérable"
Aujourd’hui, la Région a repris seule la main sur la gestion et le financement du dispositif, qui prévoit certes une aide spécifique pour les sportifs de haut niveau et leurs accompagnateurs permettant de bénéficier de quatre voyages par an, mais qui leur impose désormais des critères de ressources : une aide de 450 euros pour un quotient familial inférieur à 6000 euros, une aide de 300 euros pour un quotient familial compris entre 6000 et 26 030 euros, et rien pour les autres.
"Dans son débat avec le gouvernement sur la continuité territoriale, la Région a pris position face à l’État, en disant : on va le faire. Mais ça a été fait dans la précipitation, sans prendre en compte la réalité du terrain", estime un dirigeant de club obligé de composer lui aussi avec ces nouvelles dispositions. "On a au moins trois compétitions en métropole dans l’année. Ceux qui répondent aux critères peuvent partir une fois, et après c’est fini. Et celui qui n’entre pas dans les critères doit sortir plein pot trois billets de sa poche, ce n’est pas possible", poursuit-il.
"Si on a un gamin méritant, qui travaille, qui a du talent, qui s’investit et qu’on ne peut pas le faire partir aux championnats de France parce que les critères ne le permettent pas, c’est une injustice considérable", insiste ce responsable de club.
"C'est le parcours du combattant"
Le problème touche toutes les disciplines, sports collectifs comme sports individuels. "Un jeune qui s’installe en métropole aura plusieurs milliers d’euros d’aides par an, du conseil régional, du conseil départemental ou de la direction départementale de la jeunesse et des sports, tandis qu’un jeune qui doit faire trois ou quatre voyages par an pour participer à des compétitions n’aura que l’aide de la continuité territoriale. Cela mériterait d’être réétudié", considère ainsi Johny Damour, trésorier du Lutte-Club de Saint-Joseph.
Président de la Tamponnaise Basket-Ball, Johan Guillou a pu, lui, emmener ses joueuses en métropole pour disputer les phases finales de Nationale 3, qu’elles ont d’ailleurs brillamment remportées le 7 juin dernier. "Comme nous avons été champions de La Réunion, il y a la continuité du championnat en métropole et nous avons eu des aides des collectivités et même de la fédération", explique-t-il. "Mais pour un jeune qui a du potentiel et qui doit partir en métropole pour participer à des stages, des détections, alors là c’est le parcours du combattant", souligne le dirigeant tamponnais.
Suite à l’instauration de ces critères, les clubs réunionnais doivent désormais trouver des solutions pour combler ce manque. Au sein du Lutte-Club de Saint-Joseph, "on va proposer aux familles un versement mensuel pour étaler le paiement sur la durée", indique Johny Damour. Quant à la Tamponnaise Basket-Ball, son président explique que le club "est en train de signer des conventions avec des clubs professionnels pour permettre de financer les hébergements". Mais il confie également avoir déjà dû "payer de (s)a poche" pour venir en aide à un jeune.
"Le haut niveau ne doit pas être bloqué par ces critères"
Mais si les clubs tentent tant bien que mal de se débrouiller, ils sont également confrontés à la baisse de leurs subventions et ne peuvent le plus souvent offrir à leurs jeunes les moyens de partir. "Il faut éliminer les critères de ressource ou alors revenir à l’ancien dispositif de subventions au niveau des ligues, qui disposaient alors d’une caisse de mobilité pour prendre en charge les déplacements des sportifs", préconise un responsable sportif, selon lequel c’est l’avenir du sport de haut niveau à La Réunion qui risque d’être remis en cause.
"Le haut niveau ne doit pas être bloqué par ces critères. D’abord parce que ça ne concerne pas énormément de monde, ensuite parce que c’est le produit d’un travail, d’un effort", détaille-t-il, avant d’insister : "Le problème du haut niveau à La Réunion, c’est que si on ne prend pas l’avion, on ne peut pas se confronter aux autres. Quand on reste sur un même territoire, on affronte toujours les mêmes. On ne formera jamais un Zidane, un Nadal, un Riner, si on ne sort pas pour se confronter à d’autres climats, d’autres méthodes, d’autres techniques, d’autres pressions..."
Pour beaucoup de sportifs réunionnais, ces critères de ressource sont ainsi perçus comme une entrave à leur progression, qui passe inévitablement par plusieurs séjours annuels en métropole. "Un billet coûte en moyenne 1000 euros. Avec trois compétitions dans l’année, cela fait 3000 euros et aucune famille n’est capable de sortir ça", souligne un dirigeant, qui s’interroge : "À quoi bon mettre en place des infrastructures pour organiser l’émergence d’une élite sportive si dans le même temps il y a ce blocage ?"
www.ipreunion.com
Le sport l'avenir de la Réunion..en forme.volontaire.engagée et combattante!@h...bien sûr pas de limite area..pour le faste de ces éluEs très imbuEs de leur image...
Très facile avec l'argent des autres.
mes Impôts ont du POUVOIR...je choisis..Les sportifs avenir nout pays.
Dans ce cas Monsieur pourquoi vous ne demandez pas de l'argent à TAK ??? c’est lui qui vous envoie? Votre fair play sportif vous vaut un gros zero !
Soit vous vous y prenez mal , soit vous êtes adepte de la médisance, soit vous êtes riche et ca vous dérange que les plus mal lotis puisse avoir la chance de grimper sportivement! en tout cas votre courrier est bien centré sur la Région et les Réunionnais ne sont pas dupes de ce genre de bassesse!
Didier Robert peut continuer à couper, trancher comme il l'entend. Au lieu de se mobiliser et de s'élever contre cette décision les dirigeants de clubs ont déjà capitulé . Pendant ce temps à la région on jette l'argent par les fenêtres . .
Je pense que la Région fait de son mieux pour pallier au manque! La question des paliers des ressources fut désiré par nous ! "A Kose band de moune riche y touche aussi laide?!!?!"
Passons... Je pense que tout dispositif peux évoluer tout comme d'autres grands projets!
Et vous voulez nous faire croire qu avant ce nouveau dispositif l ' état vous aidait a chaque fois c'est ça , à raison de 4 ou 5 voyages par an!!! Non mais vou vous fichez de qui la! Courrier de caniveau , c est parti les basses manières commencent ! Ne prenez pas vos enfants comme arme svp c'est trop minable!
C est un torchon ce papier ! Vous auriez du lever votre petit doigt lorsque Pau Langevin a décidé de tout nous sucrer! La région n a pas a subir le désengagement de l état !
En plus vous êtes de mauvaise foie parce que dans ma famille il y a un jeune sportif de haut niveau et la région trouve toujours une solution pour nous venir en aide! Allezes voir au lieu de les défoncer dans l presse !
10 000 000€ de + voté hier pour l'IRT!
1 000 000€ voté pour la fédération des hôteliers!
Ce Président en sursis n'aime pas la jeunesse réunionnaise encore moins ceux qui réussissent. Il aime son clan, l'argent et ses amis politiques.
Pour lui, rien n'est trop beau, ni trop grand pour flatter son ego.
L'argent est déversé sans compter pour ses jouets comme les iles vanille, la continuité territoriale qui n'est pas de sa compétence, la NRL sans prendre en compte les désastres écologiques et environnementaux...
Rien pour les réunionnais qui se sont sacrifiés pour aller trouver du travail en métropole et pour notre jeunesse.
Pauvre mobilité de La Région.
Il faut se souvenir que c'était un des thèmes fort de la campagne de Didier ROBERT en mars 2010, critiquant l'ancienne équipe sous VERGES, notamment de son incapacité de régler ce problème.
En définitif, rien n'a été posé et réfléchi, c'était une mesure électoraliste " d'attrape couillon ". Je fais partie de ce qui se sont fait couillonner... En effet, on a fait croire à nos jeunes en club que si tu travailles et tu es qualifié, tu mérites de partir et tu partiras. On a fait agiter l'espoir ces chez jeunes et maintenant, que fait-on ?
C'est un vrai scandale M Didier ROBERT, nous dirigeant-éducateur, nous sommes l'interface d'un désespoir chez ces jeunes qui viennent régulièrement à l'entrainement, qui en début de saison ont arrêté un projet, validé par des éducateurs responsables que nous sommes sur des paroles que vous aviez prononcé en faveur de la mobilité des sportifs. Il n'y a rien d'aussi frustrant de faire naître de l'espoir et d'être au final blousé...
Vous, grâce à nous, vous avez été élu, et nous, nous avons été blousés et nous sommes très mal vis à vis de nos jeunes.
Si c'est cela l'égalité des chances dont vous nous bassinés dans vos interventions dans le monde éducatif et sportif, alors j'ai le regret de vous dire que je ne partage pas cette vision pour l'avenir de nos jeunes à La Réunion.
Votre politique " bling bling " dans le domaine du sport, avec des tapis rouge au Moka pour des sportifs de renom, n'habitant plus ici, ne redonnant pas grand chose à La Réunion, ou à nos jeunes, si n'est de profiter de vos invitations, où on voit toujours les même, dont un parmi ceux là, que vous avez distingué à la légion d'honneur SVP !, avec le Président du CROS où tout le monde du sport connaît vos relations intimes. Nous ne sommes plus dupes.
Par exemple, nous avons compris que ces Jeux des Iles, portés par le président du CROS, vous intéressent car c'est un terrain propice pour votre campagne régionale de décembre 2015. En définitif, l'avenir de nos jeunes, leurs projets, leurs difficultés, les soucis des dirigeants, non pas ceux que vous subventionnez pour des manifestations des sports pieds-poing qui drainent des gros bras comme votre garde du corps tamponnais, compétiteur dans ces manifestations, l'avenir des jeunes talents dans les clubs, c'est le cadet de vos soucis. Je vous souhaite de ne pas avoir d'enfant concerné par cette noble cause...
Aujourd'hui, j'ai de gros doute sur l'ensemble des dispositifs que vous avez mis en place pour notre jeunesse, encore plus lorsque je découvre comment vous fonctionnez suite à l'article paru dans le Quotidien sur le recrutement de vos collaborateurs. J'ai compris, que votre priorité c'est avoir autour de vous des collaborateurs électoralistes, avec le piège des mensonges, des promesses qu'il vont et qu'il véhicule en votre faveur sur le terrain, , et non pas des collaborateurs spécialistes sur des sujets techniques comme le sport ici, en faveur du développement de La Réunion...Nous notre priorité c'est comment répondre aux projets éducatifs et nobles de ces jeunes sportifs, et vous c'est d'être réélu...
Où va t-on avec vous ?
C'est le foutoir à la Région où le sortant ne maîtrise plus grand chose .
Les yeux rivés sur les élections régionales , le sortant s'aveugle . Le budget alloué pour le sport et la culture est de 85 millions d’euros (fonctionnement et investis-sement) soit 12% !
Oui à la prise en charge des déplacements des sportifs réunionnais de haut niveau établis à la Réunion et participant à des championnats nationaux ou compétitions internationales.
Aidez le sortant à partir pour une vraie politique sportive ...