Un bras de fer vieux de plusieurs années

Saint-Paul : des associations d'handisport réclament l'accès au pont CFR

  • Publié le 20 juin 2020 à 12:00
  • Actualisé le 20 juin 2020 à 13:53

Alors que les travaux du littoral ouest à Saint-Paul sont toujours en cours, les désaccords concernant l'accessibilité de celui-ci à l'issue du chantier restent présents. L'association Saint-Paul Handisport, qui avait déjà réussi à faire construire une rampe d'accès à la place des escaliers qui permettaient d'accéder au pont, peut se targuer d'une nouvelle victoire : la rampe restera bien en place à la fin du chantier. Mais la pratique du handisport restera, elle, impossible. Une situation que l'association regrette. Du côté du TCO, maître d'ouvrage, la décision d'installer des chicanes se justifie par la protection des promeneurs. "Le but est donc de protéger les promeneurs et leur tranquillité en limitant la vitesse" explique pour sa part le TCO, maître d'ouvrage de l'équipement


"L'administration, avec le soutien du sous-préfet, maintient la création d’un dispositif empêchant les 2 roues motorisés de franchir le pont de part et d’autre de l’ouvrage pour des raisons de sécurité. Nos propositions d’information et de prévention au niveau du quartier Jacquot et du collège n’ont pas été retenues" regrette Noël Thomas, président de SPH, dans un communiqué.

Du côté du TCO, maître d'ouvrage, la décision d'installer des chicanes se justifie par la protection des promeneurs. "C'est une zone de balades familiales, le but est donc de protéger les promeneurs et leur tranquillité en limitant la vitesse" explique l'intercommunalité.

Elle admet cependant que l'accès au point aux personnes à mobilité réduite (PMR) reste essentiel. Une réunion est donc prévue pour s'assurer que les fauteuils roulants pourront bien accéder au pont, malgré les chicanes.

"Pour les associations saint-pauloises, la satisfaction est " qu’il n’y a plus d’obstacle pour se rendre d’une berge à l’autre. Il aurait été ridicule de casser cette rampe construite sans autorisation, une situation régularisée par la suite, pour refaire des marches" admet l'association. Mais la question de la pratique du sport reste décevante. "On verra à l’usage si le mécontentement des promeneurs se traduira par des plaintes auprès des élus (bien absents de ce dossier depuis 10 ans) ou par une désaffection de ce lieu de promenade familiale" souligne Noël Thomas.

Le TCO préfère lui "favoriser le compromis, c'est un espace qui sera fréquenté par de nombreuses personnes".

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