Le nouveau plan de gestion de la pêche à la légine sur la période 2019 et 2025 a été adopté par la collectivité des TAAF (terres australes et antarctiques françaises) le mardi 2 juillet 2019. Les zones économiques exclusives concernées sont l'archipel Crozet et l'archipel Kerguelen. Les sept entreprises sélectionnées pour pêcher la légine vont devoir se conformer à une charte d'engagement relative à ces territoires ultra-marins. Elles ont été choisies par une commission d'analyse des candidatures indépendante vis-à-vis des entreprises retenues.
Vers 8h30 ce jeudi 1er août 2019, une quarantaine de petits pêcheurs s'est rassemblée devant le siège administratif des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) à Saint-Pierre. Ambiance calme et bon enfant, pour marquer le coup, les manifestants bloquaient la circulation, une déviation avait donc été mise en place. Derrière cette mobilisation sympathique de prime abord, la colère gronde, les petits pêcheurs protestent contre la main mise des gros armateurs sur les quotas de pêche. (photo d'illustration).
Le 11 juillet 2019, nous avions publié un article sur le commerce de Reunimer et son lien avec la société Pêcherie du Sud, implantée à Maurice. En sa qualité de directeur de Reunimer, Sébastien Camus, que nous avions rencontré et avec qui nous avions eu un long entretien, nous avait expliqué que Pêcherie du Sud était une société privée, spécialisée dans le trading, et qui permettait de centraliser l'ensemble de la commercialisation des produits - congelés uniquement - vendus par Madagascar. Les deux sociétés, Reunimer et Pêcherie du Sud, ayant plusieurs actionnaires clés en commun, nous avions interrogé Sébastien Camus sur son lien avec cette société mauricienne. Celui-ci avait admis que les avantages fiscaux de Maurice étaient indéniables, mais avait bien tenu à rappeler le cadre légal de cette situation. Aujourd'hui, Reunimer tient à publier un droit de réponse après la publication de notre article, en précisant bien ne pas faire d'évasion fiscale. Nous publions ci-dessous le droit de réponse sans modification. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
La société Reunimer, qui existe depuis 2012, a une influence non négligeable sur le marché de la pêche à La Réunion. Grosse importatrice de poissons, notamment des poissons malgaches, elle représente 4000 tonnes de flux chaque année. Imaz Press Réunion a eu accès à de nombreux documents mettant en avant tout un circuit, qui vise à acheter du poisson à Madagascar, d'héberger les ventes à Maurice, avant de revenir à La Réunion. Un passage par une société privée de trading nommée Pêcherie du sud et située en zone franche. Sa localisation, hors territoire français, permet à Reunimer de faire de grosses économies d'impôts. Une activité techniquement légale, plus critiquable sur le plan moral, mais assumée par le groupe. Imaz Press Réunion, à travers de nombreux documents tels que factures ou rapports officiels, a interrogé Reunimer sur ces pratiques et s'est penché sur le fonctionnement de cette société mauricienne et l'influence qu'elle a sur le groupe et sur le marché réunionnais. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Ce mardi 2 juillet 2019, les Terres Australes françaises (TAAF) ont communiqué sur le nouveau plan de gestion de la pêche à la légine qui rentrera en vigueur le 3 juillet. En juin dernier, les membres de la société Réunion pêche australe (RPA) partageaient leur crainte d'être lésés alors que la pêche à la légine représente une opportunité de travail extrêmement lucrative. Le communiqué complet à retrouver ci-dessous.
Samedi 15 juin 2019, embarquez pour un voyage gustatif aux origines de l'histoire de la Sapmer et de la pêche australe à La Réunion. Rendez-vous entre 10h à 20h au Poste 8 de la darse Titan au Port. Pour cette édition, les équipes Sapmer mettent le cap sur l'histoire toujours plus vivante de l'entreprise à La Réunion en mettant, notamment, à l'honneur le Saint-Paul, le Bleu ou la Sériole et d'autres espèces pêchées et débarquées au Port par la Sapmer depuis 1948, et pourtant aujourd'hui méconnues.
Le 9 mai 2019, l'Etat présentait les nouveaux critères à l'admission du plan de gestion de pêche à la légine. S'ils ne sont pour l'instant pas définitifs, la société Réunion pêche australe (RPA) les juge "fortement pénalisants pour les pêcheurs réunionnais". RPA dénonce un "oligopole des armements historiques". Au cours d'une conférence qui s'est déroulée à Saint-Denis ce jeudi 6 juin 2019, Réunion pêche australe a partagé ses inquiétudes vis-à-vis de ces nouveaux critères.
L'association Kayak Fishing Club 974 organise la deuxième édition du concours de pêche en kayak à la Réunion. Ce type de pêche sportive valorise une bonne connaissance de la mer ainsi qu'un respect de cet environnement. L'association met en avant le no-kill (remise à l'eau des poissons) dans l'attribution des points ainsi que le ramassage des déchets flottants.
Dans la nuit du 17 au 18 avril, en collaboration avec la Gendarmerie de La Réunion, les Gardes assermentés de la Réserve Marine ont interpellé une personne en action de pêche sous marine illégale, sur la pente externe, en zone de protection renforcée sur le secteur de Saint Leu. Le matériel de pêche ainsi que 6 poissons perroquet (15 kg au total) et 15 langoustes (9 kg au total) dont 5 spécimens avec des oeufs ("langoustes grainées") ont été appréhendés par les Gardes en lien avec la Direction Mer Sud Océan Indien (DMSOI), soit 24 kg au total.
Depuis plusieurs mois, les gardes de la Réserve Naturelle Marine multiplient les missions de surveillance de nuit sur le périmètre de la Réserve. Ainsi, dans la nuit du 15 au 16 avril 2019, avec le soutien de la Gendarmerie de La Réunion, ils ont interpellé une personne en action de pêche sous marine illégale. Le matériel de pêche ainsi que 11 kg langoustes ont été appréhendés par les Gardes assermentés en lien avec la Direction Mer Sud Océan Indien (DMSOI), les langoustes encore toutes vivantes qui ont pu être relâchées dans leur milieu naturel. (photo d'illustration Réserve Naturelle Marine)
Sur les quais du Port-ouest, un groupe de pêcheurs a tendu un filin le long d'une darse pour empêcher la sortie de certains bateaux. Un pêcheur accuse, en plein Live Facebook, l'armateur Enez d'avoir rejeté en baie de Saint-Paul pendant plus de deux ans des déchets de poissons. Ce qui aurait dit-il "attiré les requins" près des côtes. Interrogé par Imaz Press, la société Réunimer, groupe détenteur d'Enez, dément formellement ces accusations et parle de règlement de compte. Le point sur cette polémique.
L'affaire du bateau "Île Sainte-Marie" se poursuit. Par voie de presse, les protagonistes du dossier continuent à s'affronter. Nous publions le communiqué du Comité des Pêches tel quel : "Après avoir adressé plusieurs courriers aux institutions concernées, après avoir alerté les médias, et enfin après avoir été convoqué devant un tribunal, aucune réponse n'a été apportée jusqu'à ce jour au CRPMEM, qui puisse justifier les passe-droits dont bénéficie le bateau " Ile Sainte-Marie ". L'ensemble des pêcheurs artisans de la Réunion et les consommateurs réunionnais sont en droit d'attendre des explications.
Après six jours de blocage sur les quais du port-ouest, le bateau convoyeur malgache l'Ïle Sainte-Marie a pu décharger sa cargaison sous la protection des forces de l'ordre, mardi 19 février 2019. Les pêcheurs indignés, protestaient depuis vendredi 15 février contre des "irrégularités" des contrôles des douanes et des services vétérinaires. "C'est une véritable passoire", alertaient-ils au sujet de l'enceinte portuaire. Suite et fin de l'histoire ? Après les douanes, la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DAAF) de La Réunion a répondu aux questions d'Imaz Press.
Yannis Latchimy, l'un des pêcheurs à l'origine de l'action et Bertrand Baillif, président du Comité des Pêches ont été jugés selon la procédure du référé au tribunal de Saint-Denis ce mardi après-midi 19 février 2019. C'est la société Réunimer qui les attaquait au motif qu'ils auraient empêché le déchargement de l'Ile Sainte-Marie, un bateau malgache transportant du poisson au port-ouest. Les deux hommes seront fixés sur leur sort ce mercredi. Mais ce jugement risque de tomber à plat. En effet, alors que l'audience avait lieu ce mardi après-midi, le navire a été déchargé sous la protection des forces de l'ordre. La société Réunimer a réclamé le paiement d'une astreinte de 5000 euros par personne et par jour de blocage constaté à compter du jugement
Le bateau convoyeur malgache, "l'Île Sainte-Marie", est toujours à quai au Port-ouest lundi 18 février 2019. Depuis vendredi, le déchargement de ses cales pleines de poissons est empêché par des pêcheurs qui dénoncent des irrégularités. Selon eux, il n'y a toujours pas eu de contrôle des douanes et des services vétérinaire. Ils alertant sur une "concurrence déloyale", des "problèmes sanitaires" et de "traçabilité des produits".