Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature

Les cirques de La Réunion menacés par le changement climatique

  • Publié le 30 décembre 2020 à 13:00
  • Actualisé le 30 décembre 2020 à 13:09

Selon un rapport de l'Union internationale pour la conservation de la nature, 83 sites classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO sont menacés par le changement climatique. Parmi ces sites, les cirques de La Réunion sont répertoriés et classés "orange foncé", c'est-à-dire à "risque significatif", notamment en raison de la multiplication des cyclones et des incendies (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Parmi les 83 sites naturels aujourd’hui menacés par le changement climatique se trouve aussi la Grande barrière de corail, "où le réchauffement des océans, l’acidification et les conditions climatiques extrêmes ont contribué à un important déclin des coraux, et en conséquence à un déclin des populations d’espèces marines" souligne l'UICN.

En Afrique du Sud, dans les aires protégées de la Région Florale du Cap, "le changement climatique a exacerbé la prolifération des espèces envahissantes" regrette-t-elle. L’aire de conservation du Pantanal, au Brésil, "a été gravement endommagée par des incendies sans précédent en 2019-2020". Dans le lac de Kluane, situé au Canada et aux Etats-Unis, "le glacier Kaskawulsh, en fondant rapidement, a modifié le flux de la rivière et a décimé les populations de poisson" continue-t-elle.

"L'état de 63% des sites apparaît "bon", ou "bon avec quelques préoccupations", tandis que 30% présentent des "préoccupations élevées" et 7% sont dans une situation "critique"" détaille le rapport de l'UICN. C'est sur le continent africain que les espaces naturels sont le plus menacés, avec douze sites qui sont classés en danger critique. La nature européenne reste encore préservée, aucun espace naturel ne se trouvant encore sur la liste rouge.

Par ailleurs, contrairement à ce que l'on aurait pu penser, la Covid-19 a surtout eu des effets négatifs sur la conservation de ces sites : "alors que la baisse de touristes peut effectivement alléger la pression sur certains écosystèmes, les impacts apparaissent majoritairement négatifs. La fermeture des sites aux touristes cause des pertes significatives de revenus, et les activités illégales sont en hausse, avec moins d’employés sur le terrain pour les verbaliser" alerte le rapport.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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Informez vous à propos de la fréquence des cyclones à la Réunion avant de diffuser de telles informations.