Un doublé qui est une première

Laurent Gaudé, double lauréat du Roman Métis 2019

  • Publié le 15 novembre 2019 à 05:33
  • Actualisé le 15 novembre 2019 à 07:12

Laurent Gaudé remporte le Grand Prix du Roman Métis 2019 et le Prix du Roman Métis des Lecteurs de la Ville de Saint-Denis 2019. Un doublé qui est une première dans l'histoire du Grand Prix du Roman Métis, dont on célèbre cette année les dix ans.

Laurent Gaudé est deux fois couronné du Goncourt : Prix Goncourt 2004 pour Le soleil des Scorta, Prix Goncourt des Lycéens 2003 pour La mort du Roi Tsongor. Pour ce dernier titre, il remporte également le Prix des Libraires, et le Prix du jury Jean-Giono pour Le soleil des Scorta. Salina - Les trois exils est son 10e roman.

Laurent Gaudé, qui vient tout juste de remporter le Prix du Livre Européen 2019 pour son essai Nous, banquets des peuples (Actes Sud) recevra ses prix en personne lors de la cérémonie du mardi 3 décembre (18 heures) à l’Hôtel de Ville de Saint-Denis. Seront également présents Jadd Hilal, lauréat du Grand Prix du Roman Métis 2018 et du Prix du Roman Métis des Lycéens 2018 et Mohamed Mbougar Sarr, membre du jury du Grand Prix du Roman Métis, lauréat du Prix du Roman Métis des Lecteurs de la Ville de Saint-Denis 2018, lauréat du Grand Prix du Roman Métis 2015 et du Prix du Roman Métis des Lycéens 2015.

Le jury du Grand Prix du Roman Métis a attribué une mention spéciale au roman d’Estelle-Sarah Bulle : Là où les chiens aboient par la queue (Liana Levi).

"Salina - Les trois exils" (éditions Actes Sud)

Le résumé : "Qui dira l’histoire de Salina, la mère aux trois fils, la femme aux trois exils, l’enfant abandonnée aux larmes de sel ? Elle fut recueillie par Mamambala et élevée comme sa fille dans un clan qui jamais ne la vit autrement qu’étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c’est son dernier fils qui raconte ce qu’elle a été, afin que la mort lui offre le repos que la vie lui a défendu, afin que le récit devienne légende. Renouant avec la veine mythique et archaïque de La Mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé écrit la geste douloureuse d’une héroïne lumineuse, puissante et sauvage, qui prit l’amour pour un dû et la vengeance pour une raison de vivre."

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