Tribune libre de Jean Claude Comorassamy

"La colère des travailleurs sociaux"

  • Publié le 19 novembre 2017 à 15:53
  • Actualisé le 19 novembre 2017 à 15:59

Jean-Claude Comorassamy nous transmet sa contribution à propos de la Journée internationale des droits de l'enfant organisée ce lundi 20 novembre 2017. Il évoque aussi la colère des travailleurs sociaux. Nous publions intégralement son courrier des lecteurs. (Photo d'illustration)

 

Le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies Kofi A. Annan, déclarait : "  Rien n¹est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité ".

De même, le ministère insiste pour que cette journée du 20 novembre, soit une formidable occasion de valoriser les actions éducatives menées par l'ensemble des acteurs de l'enfance tout au long de l'année. Car, les enfants ont des droits, aux adultes de garantir leur respect. Cependant, la colère des travailleurs sociaux se font de plus en plus jour, en cette date du 20 novembre.

Ils se sentent dévaloriser, mépriser, de par leur diplômes et qualifications non reconnus à leur niveau après les trois années d'étude en institut de formation sociale, avec ce report d'un an l'application de l'accord du PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunérations) de la catégorie A qu'en 2019. Ils n'acquiescent pas non plus cette perte d'identité professionnelle, de cette nouvelle architecture des diplômes du travail social qui les dévalorisent encore plus.

Devant tant d'incohérence, de manque de reconnaissance, de dévalorisation et de " marchandisation " du travail social qui se profile, le collectif Etats Généraux Alternatifs du Travail Social (EGATS) qui réunit plusieurs syndicats et collectifs, a appelé à un mouvement de grève en Métropole ce lundi 20 novembre lors de la journée internationale des droits de l'enfant.

Aujourd¹hui la situation sociale s'aggrave, l'alerte étant donné avec la pauvreté qui touche la population la plus fragile et c'est tout un pan entier du secteur social qui risque de s'effondrer sous peu. Face à la politique d'austérité prônée par ce gouvernement depuis six mois, c'est tout le social qui doit se réveiller pour éviter la " marchandisation et la dégradation de nos services respectifs ".

Alors, pas même une motion prévue me semble t-il, à déposer en Préfecture en solidarité avec le collectif EGATS ?

Jean Claude Comorassamy

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