Après Ava et Berguitta

Les ressources en eau de l'île bien rechargées

  • Publié le 21 février 2018 à 19:02

L'Office de l'eau Réunion dresse l'état des ressources en eau du territoire pour le mois de janvier 2018, marqué par le passage des tempêtes tropicales Ava et Berguitta. Les événements pluvieux intenses ont permis une augmentation de tous les cours d'eau. Nous publions le communiqué de l'Office dans son intégralité ci-dessous.

Suites aux évènements pluvieux intenses, tous les cours d’eau montrent une augmentation des débits en janvier.

La station du Bras Noir à la Plaine des Palmistes est fortement excédentaire (73%).

Dans l’est, quatre cours d’eau sont excédentaires :
- 31% sur la Grande Rivière Saint-Jean ;
- 12% sur la Rivière des Roches ;
- 32% sur le Bras Panon,
- 48% sur la Rivière des Marsouins,

Deux cours d’eau affichent un état conforme aux normales saisonnières :
- 8% sur la Rivière Sainte-Suzanne ;
- 5% sur le Bras des Lianes à Bellevue les hauts.

En ce qui concerne les ressources en eau souterraine, les niveaux moyens mensuels augmentent sur toutes les stations entre décembre 2017 et janvier 2018. Les masses d’eau souterraine présentent un état excédentaire à fortement excédentaire. Seule la nappe de Saint-Pierre reste déficitaire au mois de janvier (-17%) en raison d’une recharge plus lente sur ce secteur (1 à 2 mois). Par ailleurs, les maximums connus sont dépassés pour un mois de janvier sur les stations P11 Syndicat à Pierrefonds (128%) et P6 Hermitage (185%).

Les régions du nord, de l’est et de l’ouest sont marquées par une amélioration de la situation avec un état excédentaire dans les nappes de Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Saint-André et un état fortement excédentaire dans les nappes de Saint-Denis, le Port, la Plaine des Palmistes et le secteur de l’Hermitage. Le Sud présente une situation plus contrastée avec un état déficitaire à Saint-Pierre (-14%), et excédentaire dans les nappes des Cocos (31%) et du Gol (40%).

Suite à la bonne recharge des masses d’eau enregistrée en janvier 2018, la hausse des niveaux piézométriques devrait se poursuivre en février. Compte tenu des déficits accumulés depuis l’année 2011, il conviendra d’attendre la fin de la saison des pluies pour évaluer l’impact sur le long terme des précipitations sur les ressources en eau pour l’année 2018.

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