Alors que 12 Sri-lankais étaient expulsés de Mayotte le mercredi 12 juin 2019, nos confrères de France Mayotte matin ont dévoilé, via les médias d'investigations Le Poulpe et Médiapart, le prix de ces rapatriements forcés : 179 000 euros.
L’addition semble salée, et pourtant : plusieurs options auraient été explorées, toujours selon les informations de nos confrères, dont une où le prix s’élevait même à 250 000 euros.
Un prix justifié par Julien Kerdoncuf, sous-préfet de Mayotte chargé de l’immigration clandestine, qui a déclaré à France Mayotte matin que "même si le coût n’est pas négligeable, il fallait envoyer un message aux candidats à l’exil pour qu’ils comprennent qu’ils seraient immédiatement reconduits".
Des dépenses importantes justifiées
Un mail de la préfecture de Mayotte, à l’attention de l’affréteur Avico, a par ailleurs été dévoilé. Celui-ci demandait à la compagnie aérienne une disponibilité sur l’un de leur vol avant "samedi (8 juin ; ndlr) midi, même si elle pratique des tarifs élevés".
Maitre Marjane Ghaem, avocate des douze clandestins, a rapporté que durant l’audience pour la seconde prolongation du placement en zone d’attente des 12 Sri-Lankais "le secrétaire général de la préfecture a indiqué que l’État faisait tout pour les renvoyer quitte à dépenser des sommes importantes".
Le sous-préfet affirme cependant que le coût d'accueil aurait été bien plus élevé que celui de leur renvoi au Sri-Lanka. Dans la mesure où cet aller simple pour Colombo - capitale du Sri-Lanka - a coûté au contribuable environ 14 900 euros, affirme-t-il.
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Pourquoi ces sri-lankais étaient renvoyer alors qu'il est très rare que les africain du grand lac ne le soient. Parceque ces derniers remplissent les églises. Les comoriens musulmans et les Sri Lanka IS, on n'en veut pas. Du racisme intellectuelle
il n'y a pas de bateau? c'est n'importe quoi
il y a toujours autant de SDF à la Réunion qui ont besoin d ' aide et les politiques les laissent mourir dans leur taudis.