Un huissier est sur les lieux (actualisé)

Saint-André: la fourrière de la Cirest toujours bloquée par Milit'Activ'974

  • Publié le 16 août 2019 à 09:04
  • Actualisé le 16 août 2019 à 10:59

La fourrière de la Cirest à Saint-André est toujours bloquée par l'association de défense animale Milit'Activ'974 ce vendredi 16 août 2019. Les fourgons de la fourrière tentent malgré tout de rentrer, avec chiens et chats. Les militants refusent de partir. Un huissier est donc arrivé sur les lieux pour tenter de désamorcer le conflit.

Cinquième jour de blocage à la fourrière de la Cirest à Saint-André. L'association Milit'Activ'974, par le biais de son président Francis Kubezyk, bloque toute nouvelle entrée de chiens et chats. Objectif : protester contre l'extension de la fourrière "visant à euthanasier toujours plus d'animaux". Les militants réclament plutôt l'ouverture de nouveaux dispensaires pour stériliser en masse les chiens et les chats errants.

L'association demandait symboliquement "500 euros par animal sorti de la fourrière" explique Francis Kubezyk. "Voilà ce que nous dépensons quotidiennement pour mettre en conformité les animaux que nous faisons adopter par le biais des associations, celles-ci ne recevant aucune aide ni subvention des intercommunalités et de l'Etat", ajoute le militant.

Le SPA de Saint-Pierre est prête à récupérer les animaux de la fourrière de la Cirest. Ces animaux pourraient ensuite être répartis entre les adoptants volontaires ou des familles d'accueil en attendant une adoption. "Nous avons des familles d'accueil et des adoptants pour les animaux présents à ce jour dans la fourrière, et ce serait incompréhensible d'euthanasier vos pensionnaires sans raisons valables." Raison de plus pour empêcher toute euthanasie.

Milit'Activ'974 a envoyé un courrier à Monsieur Massip, président directeur des services de la Cirest : "Désireux de rester dans un dialogue gagnant gagnant, nous faisons une nouvelle proposition à hauteur des frais réellement engagés pour une stérilisation ou une castration, soit moins de 250 euros en moyenne, en fonction de la taille et du sexe de l'animal" écrit Francis Kubezyk.

Le blocage devrait continuer : "on ne part pas tant qu'on aura pas récupéré les chiens, et qu'on aura pas obtenu la subvention que nous réclamons. En bref on ne bougera pas tant qu'on aura pas obtenu gain de cause."

www.ipreunion.com/redac@ipreunion.com

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