Insee

Consommation : les prix augmentent de 1,4 %, c'est la hausse la plus élevée depuis mars 2002

  • Publié le 26 avril 2022 à 11:11

"En mars 2022, les prix à la consommation augmentent de 1,4 % à La Réunion, soit la hausse la plus élevée depuis mars 2002 à la suite du cyclone Dina" indique l'Insee ce mercredi 26 avril 2022. Les prix augmentent dans tous les secteurs de consommation. "La hausse des prix des produits pétroliers est concomitante à l'envolée des prix de l'alimentaire qui se poursuit après les intempéries" note l'institut de la statistique. "Les prix des services, tirés par ceux des tarifs aériens, augmentent, de même que ceux des produits manufacturés, sous l'effet de la remontée des prix de l'habillement après la période de soldes" ajoute l'Insee dont nous publions le communiqué ci-dessous.

Sur un an, les prix augmentent de 3,7 % à La Réunion ; cette hausse est également la plus forte depuis 20 ans. Les prix sont entraînés par la forte hausse des produits pétroliers qui se poursuit, à laquelle s’ajoute celle des produits frais qui perdure également. La hausse sur un an est cependant moindre qu’en France hors Mayotte (+ 4,5 %).

Les prix à la consommation augmentent de 1,4 % en mars 2022 à La Réunion, soit la hausse la plus élevée depuis mars 2002 à la suite du cyclone Dina qui avait touché La Réunion fin janvier 2002. En mars 2022, la hausse concerne tous les secteurs de consommation.

L’augmentation des prix de l’énergie (+ 4,5 %) se poursuit, tirés essentiellement par la hausse des prix des produits pétroliers (+ 6,2 %) sur fond de tensions internationales .

Dans l’alimentaire, les prix augmentent de nouveau en mars : + 2,7 % après + 2,4 % en février. L’envolée des prix des produits frais se poursuit pour le second mois consécutif (+ 14,9 % après + 26,0 % en février) : ces hausses sont liées aux intempéries qui ont succédé aux passages des cyclones Batsirai et Emnati. Hors produits frais, les prix de l’alimentaire renchérissent également, mais dans une moindre mesure.

Avec + 0,8 %, les prix des services repartent à la hausse en mars. Les prix des transports rebondissent après deux mois de baisses successives, tirés par ceux de l’aérien en haute saison.

 De même, les prix des produits manufacturés augmentent de 1,1 %, sous l’effet de la remontée des prix de l’habillement après les soldes de février. Les prix du tabac sont quasi stables en mars (+ 0,1 %).

Sur un an, à La Réunion, les prix augmentent de 3,7 % ; il s’agit de la hausse la plus élevée depuis mars 2002. C’est tout de même moins qu’en France hors Mayotte, dont les prix augmentent de 4,5 % sur un an, du fait notamment d’une hausse plus forte qu’à La Réunion des prix de l’énergie – et en particulier des produits pétroliers –, et dans une moindre mesure des prix des services, de l’alimentaire et des produits manufacturés.

Á La Réunion, cette hausse est d’abord marquée par la nouvelle accélération des prix de l’énergie : + 20,1 % sur un an, après + 18,0 % en février ; cette augmentation est cependant moindre qu’en France hors Mayotte (+ 29,2 %). Les prix de l’alimentaire accélèrent également, tirés par la hausse des produits frais qui s’amplifie sur un an : + 45,4 % après + 29,7 % en février.

La hausse des produits manufacturés s’amplifie également (+ 2,3 % après + 1,1 % en février), tirés à la fois par le relèvement des prix de l’habillement et des autres produits manufacturés. Enfin, les prix des services rebondissent, entraînés par la hausse des tarifs de transport – en particulier l’aérien – mais aussi par la hausse des "autres services".

• A propos de la crise Covid

La crise sanitaire de la Covid-19 a affecté la production de l’indice des prix à la consommation (IPC) : les relevés de prix dans les points de vente physiques, suspendus à partir du 16 mars 2020, ont progressivement repris au cours du mois de juin ; certains points de vente étaient par ailleurs fermés et de nombreux produits n’étaient plus disponibles à l’achat.

Depuis le mois d’août 2020, moins de 2 % du panier de l’IPC ont ainsi été imputés du fait de la crise sanitaire contre 2 % en juillet et 14 % en juin. En avril et mai 2020, ces taux d’imputation étaient plus élevés et les indices n’ont pu être publiés.

Avec la fermeture de certains magasins en centres commerciaux et l’arrêt de certaines activités par décision préfectorale, les taux d’imputation varient de 3 % à plus de 5 % entre février et juin 2021. En août 2021, les taux d’imputation plus élevés suite au confinement n’ont pas permis de diffuser les indices. En septembre 2021, le taux d’imputation était de 14 %. Il varie entre 2 % et 7 % entre octobre et mars 2022.
 

guest
1 Commentaires
joe bar team
joe bar team
1 an

du moment indemintés elus, députés i augmente et que les salaires i augmente pas lé parfait!aprés i rode poukwé le pen lé la 974