Frédérique Lebon, déléguée régionale aux droits des femmes et à l'égalité, a présenté ce jeudi 3 mars 2005 le programme des activités marquant la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars prochain.
Les manifestations proposées à l'occasion de cette journée, indique Frédérique Lebon couvrent les cinq axes de la politique de parité et d'égalité prônés par l'ONU, l'Europe et l'Etat : l'accès des femmes aux mandats électifs (politiques, consulaires, syndicaux), le respect de la dignité de la personne (accès à la contraception, à l'IVG), l'articulation des temps de vie (mixité des rôles sociaux, partage des tâches domestiques), l'accès des femmes aux responsabilités dans l'entreprise ( égalité salariale), et la solidarité européenne et internationale (l'action de la France en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes au sein des institutions multilatérales).Publicité la moins sexiste
Parmi les temps forts de cette célébration, un petit-déjeuner débat le 8 mars au Créolia entre femmes élues portant sur "les femmes, l'Europe et la Parité", l'assemblée générale de l'Union des Femmes Réunionnaises, l'ouverture du site internet Chancégal et les avancées de la parité en chiffres publiées par l'INSEE. Les autres activités concernent entre autres, la présentation du livre de Reine-Marie Tacite-Agenor, roman décrivant la condition des femmes à La Réunion, le lancement du prix de la publicité la moins sexiste, une journée sportive organisée au Parc du Colosse et un concours de créativité Célimène, destiné aux femmes artistes amatrices.
Changement de mentalité
Frédérique Lebon précise qu'à La Réunion, "la clé de bien des évolutions réside dans le changement de mentalité". Elle souligne que la violence faite aux femmes reste une des priorités de l'Etat. Elle évoque également le pas franchi avec la signature d'une convention avec l'Académie de la Réunion portant sur l'égalité des chances et l'encouragement des filles aux filières porteuses d'avenir.
Pour rappel, cette journée de célébration trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. Officialisée "Journée Internationale des Femmes" par les Nations Unies en 1977, elle est devenue manifestation nationale en France en 1982.
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