Santé - Chikungunya

94 cas confirmés et 28 probables

  • Publié le 25 juin 2010 à 02:00

Au 23 juin 2010, la cellule de l'institution de veille sanitaire en région Océan Indien (Cire) dresse un bilan de 94 cas confirmés autochtones et 28 cas probables autochtones. Depuis le dernier point chik du 9 juin 2010, six cas supplémentaires autochtones de chikungunya ont été confirmés et 3 nouveaux cas probables. Les nouveaux cas confirmés ont été localisés à Saint-Denis (1), Saint-André (2), l'Ermitage (1) et à Saint-Gilles-les Bains (2). D'après l'agence régionale de santé (Ars), la tendance semble à la baisse et le foyer de Plateau Caillou n'est plus actif. La transmission du virus se poursuit toujours sur la côte Ouest, plus particulièrement à Saint Gilles-les Bains et l'Ermitage. À noter, la surveillance a été renforcée sur Saint-André.

L'Ars a identifié 4 cas importés de Madagascar (1 confirmé et 3 probables) et un cas probable importé d'Indonésie.

Depuis le premier cas de chikungunya à Plateau Caillou, une surveillance épidémiologique renforcée et des mesures de Lutte Anti-Vectorielle (LAV) sont mises en place systématiquement autour des personnes identifiées, notamment dans l'ouest de l'île.

Pour l'instant, 7 834 maisons ont fait l'objet d'une visite du service de LAV (destruction de gîtes larvaires et rappel des gestes de prévention contre les piqûres de moustiques). 228 enquêtes épidémiologiques ont été réalisées autour des personnes signalées par les médecins.

Malgré l'entrée dans l'hiver austral, les pluies de ces derniers jours sont propices au développement des moustiques, avertit l'Ars. L'agence appelle à rester vigilant et à continuer de supprimer les eaux stagnantes, contenant les larves de moustiques, à l'intérieur et autour de son domicile (soucoupes de fleurs, vases, gouttières mal entretenues).

Rappelons que le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques. Elle se manifeste par l'apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, nausées ou fatigue.

En cas de fièvre, il est indispensable de consulter rapidement un médecin afin de permettre : aux équipes de la LAV (lutte anti vectorielle), de procéder à des actions de démoustication autour des cas signalés et aux communes concernées, de renforcer les actions de nettoyage et de traitement des déchets.

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