
JMAR, tel est le nom d'un remède à base de plante développé à Madagascar par Jean Nicol Ramarovahiny et qui est sensé guérir les patients atteintes du Sida. Un "mensonge" selon le Corevih Réunion qui estime que ce traitement risque au contraire de provoquer une "évolution défavorable de l'infection". Dans un communiqué diffusé ce jeudi 17 février, le Corevih met en garde contre l'utilisation de ce produit.
Un remède à base de plantes, dénommé JMAR, développé à Madagascar par Jean Nicol Ramarovahiny est actuellement proposé aux personnes infectées par le VIH de la zone Océan Indien, auxquelles il est demandé d'arrêter les anti rétroviraux sous prétexte que le JMAR "guérit à 100 %" l'infection à VIH.
Jean Nicol Ramarovahiny dit s'appuyer sur les résultats de tests pré-cliniques et d'essais thérapeutiques réalisés à Maurice (Dr Pyndiah) et en Afrique du Sud (CSIR) qui auraient montré la non toxicité et l'efficacité à 100 % de ce médicament avec guérison des patients.
Des communiqués émanant du Dr Pyndiah, virologue à Maurice et du CSIR (Council for Scientific and Industrial Research) d'Afrique du Sud, démentent formellement ces affirmations et indiquent au contraire que le JMAR n'a pas d'activité in vitro contre les deux souches de VIH testées (sous type A et B) et qu'aucun test de toxicité digne de ce nom n'a été pratiqué. L'association des PVVIH de l'Océan Indien, Ravane+, a également fermement condamné l'utilisation du JMAR.
Le Corevih de La Réunion tient à mettre en garde les personnes infectées pas le VIH, particulièrement celles de notre zone (Maurice, Madagascar, Seychelles, Comores, la Réunion) sur la dangerosité que représente le fait d'arrêter ses anti rétroviraux, seul traitement efficace contre le VIH et de prendre le JMAR. Le Corevih estime également que le JMAR présente un risque "pour la santé individuelle des PVVIH et pour la santé publique (risque de dissémination du virus par des personnes infectées pouvant se croire guéries)". Le Corevih attend enfin des Autorités Sanitaires des différents pays de la zone qu'elles condamnent officiellement ces pratiques et prennent les mesures nécessaires pour qu'elles cessent définitivement.
Jean Nicol Ramarovahiny dit s'appuyer sur les résultats de tests pré-cliniques et d'essais thérapeutiques réalisés à Maurice (Dr Pyndiah) et en Afrique du Sud (CSIR) qui auraient montré la non toxicité et l'efficacité à 100 % de ce médicament avec guérison des patients.
Des communiqués émanant du Dr Pyndiah, virologue à Maurice et du CSIR (Council for Scientific and Industrial Research) d'Afrique du Sud, démentent formellement ces affirmations et indiquent au contraire que le JMAR n'a pas d'activité in vitro contre les deux souches de VIH testées (sous type A et B) et qu'aucun test de toxicité digne de ce nom n'a été pratiqué. L'association des PVVIH de l'Océan Indien, Ravane+, a également fermement condamné l'utilisation du JMAR.
Le Corevih de La Réunion tient à mettre en garde les personnes infectées pas le VIH, particulièrement celles de notre zone (Maurice, Madagascar, Seychelles, Comores, la Réunion) sur la dangerosité que représente le fait d'arrêter ses anti rétroviraux, seul traitement efficace contre le VIH et de prendre le JMAR. Le Corevih estime également que le JMAR présente un risque "pour la santé individuelle des PVVIH et pour la santé publique (risque de dissémination du virus par des personnes infectées pouvant se croire guéries)". Le Corevih attend enfin des Autorités Sanitaires des différents pays de la zone qu'elles condamnent officiellement ces pratiques et prennent les mesures nécessaires pour qu'elles cessent définitivement.
2 Commentaire(s)
Maintenant pour ce qui est de Mr Pyndiah, qui lui par l'intermédiaire de Maître Philippe DISAINE RAKOTONDRAMBOAHOVA, Avocat au Barreau de Madagascar représentant Mr Pyndiah que j'ai rencontré le 8 Janvier 2009 dans nos locaux en France " http://positivement-votre.forumactif.com/t1570-reunion-du-8-janvier-2009 " Mr Pyndiah lui nous présentait son produit appelé A72, qui est un copier/coller du JMAR, et lui il proposait de soigner à Madagascar les malades séropositifs contre la sommes de 10.000.00 ? (vous comprendrez pourquoi il est contre le JMAR).
Et j'ai aussi été contacter par Mme Nooro, qui elle représentait Mr Jean-Baptiste Ramahazosoa de l'association fantôme (source judiciaire) qui s'appelle AIDS'HEAL pour son remède qu'ils appellent le NDSOFF et qu'ils vendent une guérison au prix de 20.000.00 ? (j'ai une copie du contrat et les services judiciaire Français aussi)...
Alors pour moi et mon association, le seul plus honnête dans cette histoire c'est bien Mr Jean Nicol Ramarovahiny, qui avec notre association "Sidaventure" proposons et avons fait uniquement une demande d'essais (protocole) en France pour la sécurité des patients et du remède JMAR, vous trouverez toutes nos démarches sur les liens suivant de notre forum ( http://positivement-votre.forumactif.com/f49-sidaventure-avec-une-equipe-de-chercheurs-cliquez-ici-pour-lire-la-suite ), pour prouvé que nous n'avions rien à caché et que Mr Jean Nicol Ramarovahiny, lui même à fait des interventions télévisées et médiatiques sur Madagascar.
Christian CAVALLIrnPrésident de l'Association SIDAVENTURE (www.sidaventure.asso.fr)rnLa seule Association de patients séropositifs qui n'est pas subventionnée par l'état et les laboratoires.