Au lendemain de la garde à vue d'Alexis Chaussalet, la mobilisation s'étend dans les lycées de l'île , vendredi 18 février 2011. Quatre lycées supplémentaires sont bloqués à Saint-Paul, deux dans l'est et un dans le sud, en réaction aux suppressions de postes et à l'arrestation, la veille, du leader lycéen Alexis Chaussalet.
A 14h30 ce vendredi 18 février, les lycées de Sarda Garriga à Saint-André, le lycée Patu de Rosemont de Saint-Benoit et le lycée des Roches Maigres à Saint-Louis avaient pris part au mécontentement suivant les suppressions de postes et l'arrestation jeudi d'Alexis Chaussalet, leader de l'UNL.Ce matin déjà, les lycées de Plateau Caillou, Evariste de Parny, le lycée hôtelier de Saint-Paul avaient été bloqués par les mécontents de l'éducation nationale. Ils s'ajoutent aux quatre lycées de l'ouest du nord et au collège déjà bloqués depuis le début de la semaine. " Le mouvement se développe ", a commenté Christian Picard, de la FSU. Pour sa part, Didier Bourse, du SNES-FSU expliquait que la mobilisation est attisée par " les deux affaires ".
Jeudi, la FSU s'est également indignée des conditions de la garde à vue d'Alexis Chaussalet. " Il n'est en effet pas admissible qu'un mineur soit successivement, menotté, entièrement déshabillé, fouillé au corps, attaché à une pierre et humilié. De tels traitements relèvent de méthodes employées sous d'autres cieux ou dans de sombres périodes qu'on espérait révolues dans notre pays ", a commenté le syndicat qui demande une audience au préfet pour que " des sanctions soient prises ".
D'autres mouvements de colère sont prévus lundi 21 février devant le lycée Roland Garros à Saint-Denis. Parallèlement, des mouvements lycéens s'organisent, notamment à Saint-Paul.
Marine Veith pour
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