La journée du 5 octobre est placée sous le signe de l'habitat. Selon l'Insee, à La Réunion, la politique du logement doit faire face à plusieurs défis. Si la population de l'île augmente et vieillit, les ménages qui la composent sont de plus en plus petit.
Selon l'Insee, La Réunion comptera, d'ici dix ans, "près de 80 000 ménages supplémentaires, qu'il faudra loger". Des ménages qui seront plus petits qu'aujourd'hui, note-t-elle. En cause : le vieillissement de la population et l'évolution des modes de vie qui transformeront la composition des ménages. "Ce seront davantage des personnes seules et des couples sans enfant. La part des adultes qui vivent seuls avec leur enfant restera sensiblement la même qu'aujourd'hui", souligne l'institut de statistiques."Dans les années qui viennent, chaque communauté d'agglomération devra accueillir de nouveaux ménages, aux particularismes marqués, avec par exemple, plus de jeunes et de personnes seules au Nord, davantage de couples avec enfant à l'Est et à l'Ouest, ou encore des personnes âgées au Sud", affirme l'Insee.
Par ailleurs, l'institut de statistiques indique que "les communes du Nord comptent un grand nombre de ménages en situation de surpeuplement, soit une part de 23%, et s'opposent donc à celles du Sud où la part beaucoup plus faible, soit 14%". "L'Ouest et l'Est occupent, eux, une position intermédiaire", poursuit l'Insee.
À noter qu'en 2008, La Réunion dispose d'un parc de 305 300 logements dont 51 300 logements dans le parc locatif social. "La part des logements inoccupés est faible, particulièrement dans le secteur social et près d'un logement sur cinq est suroccupé", précise-t-elle. Ces logements sociaux sont concentrés essentiellement dans les quartiers prioritaires de la ville. "Excepté à Bras-Panon, les CUCS (contrats urbains de cohésion sociale) rassemblent au moins la moitié de l'habitat social de leur commune respective", commente l'Insee.
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