Mayotte - Conditions des immigrés clandestins en centre de rétention

Europe Écologie Les Verts Réunion monte au créneau

  • Publié le 2 septembre 2012 à 11:21

Suite à la validation, ce mardi 28 août 2012, par le conseil d'État du maintien en centre de rétention des enfants, accompagnés de leurs parents, Europe Écologie Les Verts Réunion (EELVR) tient à dénoncer, dans le communiqué que nous publions ci-dessous, les conditions de rétention des immigrés clandestins à Mayotte. Rappelons qu'un nourrisson de deux mois, arrivé avec sa mère sur un bateau d'immigrants clandestins, est décédé au centre de l'île aux Parfums le 15 août dernier. "Cette faillite est de la seule responsabilité de la France", estime EELVR.

"Le conseil d’Etat a validé, ce mardi 28 août 2012, le maintien en centre de rétention des enfants, certains en bas âge, accompagnés de leurs parents. Les clandestins interceptés sont toujours conduits en centre de rétention administrative (CRA). Or plusieurs associations réclament, comme en métropole, l’assignation à résidence pour les familles. Le Conseil d’Etat prévoit, en effet, de privilégier ce système à l’avenir mais uniquement en métropole, à l’exclusion de Mayotte et de tout autre territoire outre-mer.
 
Pourtant, les enfants concernés sont dix fois plus nombreux sur l’île aux parfums qu’en métropole. Un enfant de 2 mois est décédé le 15 août dernier, dans un centre de rétention dont les conditions d’accueil et de sécurité étaient manifestement défaillantes.

Dans cette situation insoutenable, l’hôpital de Mamoudzou chargé de la sécurité sanitaire a été tenu pour responsable des carences de l’Etat ; paradoxe inacceptable, les infirmières en poste le jour du décès du jeune enfant ont été suspendues.
 
EELVR, fidèle à ses valeurs humanistes, est déterminé dans son action de protection de la vie sous ses formes diverses. Les "zones ultrapériphériques" ne doivent pas être synonymes de "secondes zones". Les intérêts géopolitiques des espaces maritimes (Océan Indien) ou de lancements de satellites (Guyane) ne doivent pas sous-estimer l’attractivité de ces territoires sur les populations étrangères qui vivent à proximité.
 
Il est grand temps pour notre pays, patrie des droits de l’Homme, d’assumer toutes les conséquences de sa présence au cœur de l’Afrique ou du continent américain.

Un enfant est mort sur le territoire français, car sa famille fuyait la misère. Cette faillite est de la seule responsabilité de la France".

guest
2 Commentaires
charhane01@hotmail.fr
charhane01@hotmail.fr
11 ans

Nos compatriotes ne sont pas meme pas traité comme des humains, c'est humiliant et dire que tout ce la vient d'une grande Nation reputée pour son respect des droit de l'Homme. Il est temps que quequ'un leur disent stopp nous ne sommes pas des vaches mais des etres humains.

ASA
ASA
11 ans

Après la mort du bébé au CRA de Mayotte le 16 aout dernier, les français métropolitains semblent découvrir la tragédie humaine qui se déroule sur ce territoire indépendant de l'Archipel des Comores. Hélas ! ils sont loin, vraiment très loin de la réalité inhumaine que subissent les comoriens de l'ile s?ur d'Anjouan lorsqu'ils veulent se rendre à Mayotte. Ce sont des milliers de morts en mer et en CRA causés par le visa Balladur depuis son instauration en 1995. C'est un scandale politique, une colonisation qui perdure sur un territoire indépendant depuis 1975 reconnu et validée par l'ONU, l'UA, l'UE et la Ligue Arabe. Par conséquent la présence française à Mayotte est juridiquement illégale sur le plan international. Elle est maquillée par des referendums qui ne sont pas non plus reconnus par ces mêmes instances internationales. La loi française ne doit pas se substituer aux lois internationales, or c'est se qui se passe à Mayotte depuis l'indépendance de ces quatre iles de l'Archipel des Comores : Grande Comores, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Peuple français de la Métropole et du monde, on vous ment depuis bientôt 40 ans, n'acceptez pas que des enfants se fassent tuer ni en mer ni sur Terre, pour des raisons stratégiques, financières...quelqu'en soit la raison d'ailleurs. EAGISSEZ BON DIEU.