Le ministère de l'Education nationale a publié au début du mois de septembre une circulaire créant officiellement 500 postes d'assistants de prévention et de sécurité dans les collèges et les lycées les plus sensibles afin de mieux lutter contre les violences scolaires. Ces derniers feront leur rentrée en octobre. Dans un communiqué transmis ce mercredi 26 septembre, le Snalc (syndicat national des lycées et collèges) déplore le faible nombre d'agents attribué à La Réunion. Nous publions ci-dessous le communiqué.
"Le SNALC/FGAF déplore le faible nombre d'agents de prévention et de sécurité attribué à la Réunion : 10 sur 500 sur toute la France.
Le SNALC salue l'idée de restaurer l'autorité au sein des établissements scolaires, le SNALC demande simplement que les règlements intérieurs soient strictement respectés avec la mise en place de conseils de discipline en cas d'insultes et agressions à fonctionnaire.
Pour le SNALC, il faut renforcer la vie scolaire en assurant un encadrement humain plus grand auprès des équipes de vie scolaire pour accompagner les élèves. Anticiper les actes de violence, les prévoir, désamorcer les situations de conflits, établir des contrats de comportement doivent être la priorité de ces équipes.
Mais pour donner à l'Ecole le calme et la paix qui sont indispensable à l'apprentissage des connaissances, il faut réformer le collège, structure monolithique qui prétend que tout élève est identique et doit s'orienter en fin de 3ème de la même façon, vers la voie générale. L'écoute des aspirations de tous les élèves et la valorisation des voies professionnelles dès la classe de 4ème avec passerelles et possibilités de redoubler doit être mise en place dès le collège en 4ème. Le collège unique est générateur de violence, injuste pour beaucoup d'élèves et ne conduit qu'à une baisse progressive du niveau.
La refondation de l'Ecole devra passer par une réforme du collège unique et une sanctuarisation de l'Ecole".