
Ce vendredi après-midi, les représentants des grévistes et de la direction se sont exprimés devant le tribunal de grande instance de Saint-Denis sur le litige qui les oppose, à savoir s'il y a eu ou non entrave à la liberté du travail.
La direction d'Automobiles Réunion s'appuie sur les constats d'huissier réalisés, arguant que l'accès aux locaux et aux ateliers était impossible pour les clients comme pour le personnel non-gréviste. Du côté des salariés, on estime que le piquet de grève constitue certes une contrainte, mais n'empêche pas le fonctionnement de l'entreprise.
A noter par ailleurs que Maître Ramassamy, un des représentants des grévistes, a déposé une plainte contre l'huissier ayant signifié les assignations aux grévistes jeudi matin, celles-ci n'ayant pas été remises selon lui en bonne et due forme.
Pour rappel, les salariés grévistes d’Automobiles Réunion sont en grève depuis le mercredi 12 juin 2013. Ils réclament 35 euros brut d'augmentation de salaire, 650 euros de prime exceptionnelle et un bon d'achat de 150 euros.
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