Les maraîchers des hauts de l'île tirent la sonnette d'alarme. Depuis le début de l'hiver austral, ces derniers sont confrontés au phénomène de gel, qui anéantit toute leur production. Ce lundi 12 août 2013, Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER (confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion), s'est rendu à la Plaine des Cafres afin de constater les dégâts. Le syndicat agricole demande que le givre soit reconnu comme catastrophe naturelle et qu'il soit intégré aux demandes d'indemnisation après le passage des cyclones Dumile et Felleng.
En effet, après les cyclones Dumile et Felleng en début d’année, les maraîchers des hauts de l’île, notamment de la Plaine des Cafres, se disent inquiets pour la pérennité de leur exploitation en raison de l’hiver qui sévit actuellement. Ce lundi, ils ont tenu à alerter sur leurs difficultés lors d'une visite de terrain à la Plaine des Cafres.
Venu constaté les dégâts, Jean-Yves Minatchy a notamment souligné que certains de ces maraîchers sont au "bout du rouleau" et se sentent "délaissés". Selon lui, ces derniers ont beaucoup perdu et ne bénéficient d’aucunes aides contrairement aux filières organisées. Le président de la CGPER demande donc que ces aides soient mieux réparties. Avec son syndicat, il réclame également que le givre soit reconnu comme catastrophe naturelle et soit intégré aux demandes d’indemnisation après le passage des cyclones Dumile et Felleng.
À noter que la CGPER a adressé un courrier à la DAAF (direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt).
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