Santé - Soirée-débat

Comment améliorer le parcours des diabétiques

  • Publié le 14 septembre 2013 à 16:04

Organisée par l'Agence de santé océan Indien (ARS OI) ce jeudi 12 septembre 2013, la soirée-débat "comment améliorer le parcours de santé du patient diabétique dans l'Est" a été "un temps fort d'information et d'échanges avec les professionnels de santé" estime l'ARS dans un communiqué. Le débat, réalisé en partenariat avec les professionnels de santé, l'assurance maladie et les mutuelles "avait pour objectif de proposer le lancement d'une expérimentation dans l'est, d'ici la fin de l'année, visant à optimiser la prise en charge des patients diabétiques" note l'ARS. La soirée débat a eu lieu au groupe hospitalier est Réunion à Saint-Benoît (Photo archives).

"Dans le cadre du projet de Santé, l'ARS OI a engagé une réflexion portant sur les maladies chroniques à La Réunion, notamment sur le diabète dont la prévalence est le double de celle de la métropole" rappelle l'ARS. Les travaux, réalisés depuis plus de 18 mois avec les partenaires, ont permis d’identifier les obstacles à une bonne prise en charge des patients ainsi que les propositions d’actions pouvant être expérimentées dans l'est  avant un éventuel déploiement régional.

C'est pour présenter la démarche aux professionnels de santé, de recueillir leurs avis et leur adhésion au projet que la une soirée-débat a été organisée ce jeudi. Des chirurgiens, des médecins généralistes, des infirmiers, des pharmaciens, des podologues et des associations d’usagers ont notamment participé aux travaux.

Les débats ont porté sur trois grands enjeux. À savoir, le repérage du diabète chez les personnes en retrait des parcours de santé, l'éducation thérapeutique de proximité et l'amélioration de la coordination entre les professionnels de santé dans le parcours du patient

Une série de mesures a été retenue à l'issue de la soirée-débat. Il s'agit, entre autres, d'organiser une campagne de dépistage dans les pharmacies, les cabinets infirmiers et au domicile des personnes suivies dans l'est, de promouvoir une éducation thérapeutique en s’appuyant sur le médecin traitant et "de favoriser  la coopération entre professionnels de santé, par l’utilisation de la messagerie sécurisée en santé, des rencontres régulières entre tous les professionnels et la constitution d’équipes pluri-professionnelles" termine l'ARS.

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