Rivière des Galets - Une mère de famille poignardée à mort

Le Cevif dénonce un "crime atroce"

  • Publié le 19 septembre 2013 à 16:45

Suite à l'agression mortelle contre une jeune femme, Prisca Sevaye, 36 ans, à la Rivière des Galets (Le Port), le conseil d'administration du Cevif (collectif pour l'élimination des violences intra-familiales) réagit dans un communiqué. Le collectif dénonce un "crime atroce" et et appelle "toutes les autorités, toutes les institutions, tous les politiques pour que cette désespérante problématique fasse l'objet d'une réflexion concertée avec les associations". "Se taire, c'est un peu être complice. Ne pas réagir, c'est se rendre coupable d'indifférence et de laxisme", affirme le Cevif. Nous publions le communiqué ci-dessous

"Le Conseil d'Administration du CEVIF déplore le drame atroce, survenu à nouveau ce jour, concernant l'assassinat d'une jeune mère de famille brutalement agressée chez elle, sur la Commune du Port. Après le "fait divers" tragique qui s'est produit le 13 septembre dernier, sur la commune du Tampon, où une jeune maman a été ébouillantée gravement par son concubin et où sa petite fille a également été touchée, l'horreur est à son comble.

Depuis le début de l'année, comme au cours des années précédentes, la situation concernant les violences intrafamiliales est catastrophique.

Le collectif présente ses condoléances attristées aux proches de ces victimes et attire l'attention des responsables politiques et administratifs sur la situation dangereuse dans laquelle se trouve beaucoup trop de familles à La Réunion.

Se taire, c'est un peu être complice. Ne pas réagir, c'est se rendre coupable d'indifférence et de laxisme.

Nous dénonçons fermement cet état de choses. Une grande partie de la population de La Réunion est en grande souffrance. Nous ne croyons pas en la fatalité. Nous nous considérons en guerre contre tous ces désordres qui assombrissent l'avenir de nos enfants et nous devons entrer en résistance.

Nous faisons un appel pressant à toutes les autorités, à toutes les institutions, à tous les politiques pour que cette désespérante problématique fasse l'objet d'une réflexion concertée avec les associations, en vue de solutions concrètes adaptées au contexte local. Il y va de notre crédibilité à tous.

Le Conseil d'Administration du Collectif pour l'élimination des violences intrafamiliales"

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