
"La journée du 25 octobre 2013 constitue une étape importante pour l’effort de sortie de crise de la nation malgache. Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé dans la paix et l’électorat a pu exercer son droit librement", estime ainsi la COI dans ses conclusions rendues ce jeudi 7 novembre.
Les observateurs de la commission de l’océan Indien ont toutefois relevé quelques incidents et irrégularités. La COI note ainsi que "l’enjeu majeur concerne les cartes d’électeur et la liste électorale". En effet, "beaucoup de citoyens n’ont pas pu exercer leur droit de vote, faute de carte d’électeur ou de carte d’identité nationale". De plus, "certains électeurs, bien que munis de leur carte d’électeur, ne figuraient pas sur la liste électorale du bureau de vote où ils se sont présentés".
Par ailleurs, la COI souligne que "quelques bureaux de vote n’ont pas pu fermer à l’heure stipulée par les textes, ce à cause de malentendus dus à des erreurs d’appréciation et d’information relatives à l’heure de la clôture du scrutin" ; mais aussi que "le dépouillement du scrutin et le comptage des voix se sont déroulés dans un réel vacarme, phénomène auquel certains observateurs n’étaient pas habitués".
Malgré cela, le bilan dressé par la COI sur ce premier tour s’avère positif. D’après les observateurs, "le respect des règlements et des procédures a été observé", "les électeurs ont exercé leur droit librement dans un climat de paix et de sérénité" et "aucun cas de pratique frauduleuse n’a été observé ou rapporté".
Pour conclure, la commission de l’océan Indien annonce qu’elle suivra "de près l’évolution de la période post-scrutin et souhaite que le deuxième tour puisse se dérouler dans les meilleures conditions possibles". Il aura lieu le 20 décembre et devrait donc opposer Jean-Louis Robinson à Hery Rajaonarimampianina.
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