Ce vendredi 7 février 2014, à l'occasion de la pose de la première pierre du futur Pôle sanitaire ouest (PSO) à Cambaie, la section CFDT de l'EPSMR (établissement public de santé mentale de La Réunion) et du CHGM (centre hospitalier Gabriel-Martin) a pu rencontrer brièvement la ministre des Affaires sociales et de la Santé et lui remettre une motion afin de l'alerter sur plusieurs sujets, dont la future direction du PSO. Les syndicalistes souhaitent ainsi "du sang neuf pour impulser une nouvelle dynamique".
Les représentants CFDT des personnels hospitaliers s’inquiètent de la future direction du Pôle sanitaire Ouest depuis le départ de Patrick Gras, directeur du projet jusqu’en décembre 2013 avant de rejoindre la métropole. "Aujourd’hui ce poste fait l’objet de toutes les convoitises, les tractations vont bon train, les rumeurs aussi...", soulignent-ils, jugeant que "dans l’état actuel de déliquescence des directions des deux établissements (EPSMR et CHGM), nommer un directeur ou un directeur adjoint issu d’un des établissements plomberait d’office ce projet, car ils sont tous en conflit les uns contre les autres". Ils précisent à la ministre qu’ils ont "fait savoir à l’ARS en décembre 2013 qu’il faudrait du sang neuf pour impulser une nouvelle dynamique et une feuille de route claire".
Par ailleurs, la section CFDT souhaite que "la mise en œuvre du Pôle sanitaire Ouest symbolise bien un groupement de coopération sanitaire (GCS), outil privilégié d’une coopération et non d’une fusion, afin que les spécificités de la psychiatrie soient sauvegardées et défendues".
Dans cette motion remise à la ministre, la CFDT sollicite également Marisol Touraine "sur une possibilité d’étendre les contrats de génération au secteur public hospitalier (EPSMR), notamment pour les infirmiers en psychiatrie", qualifiant ces derniers "d’espèce en voie de disparition".
Enfin, concernant la reconnaissance du personnel socio-éducatif, la CFDT dénonce "le très grand retard pour la publication des textes, qui ressemble à du mépris vis-à-vis de la fonction publique hospitalière". Aussi, la CFDT santé "revendique que les personnels éducatifs et sociaux de la fonction publique hospitalière voient légitimement reconnaître leurs diplômes en grade de licence (bac + 3) afin de permettre un reclassement en catégorie A, avant la fin de l’année 2014".
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