
Représentant 2 276 entreprises – essentiellement des PME ou des entreprises artisanales – pour près de 12 500 salariés, les transports et la logistique sont un secteur en mutation et fortement confronté à la crise économique. La préfecture indique ainsi que "les effets de la crise combiné à ceux de la fin du chantier de la route des Tamarins, l’achèvement des travaux du boulevard Sud et la forte diminution du nombre de logements mis en chantier ont entrainé une baisse de 10,5 % des offres d’emploi au sein de la filière".
Dans l’attente d’une reprise d’activité avec la mise en œuvre de futurs grands chantiers – nouvelle route du Littoral, Trans Eco Express, aéroports de Gillot et de Pierrefonds –, il s’agit de répondre à de nombreux défis. L’accord-cadre signé ce lundi va dans ce sens, avec pour but "d’apporter des réponses concrètes et opérationnelles aux attentes prioritaires et urgentes de l’ensemble des acteurs".
Cet accord concerne les transports aériens, maritimes et terrestres de marchandises, de matériaux et de voyageurs, ainsi que la logistique (gestion des stocks, manutention, emballage, conditionnement, préparation des commandes...).
Objectif numéro 1 : favoriser l’emploi et plus particulièrement l’insertion ou la réinsertion professionnelle. L’accord-cadre permettra notamment une concertation annuelle entre les financeurs de la formation des demandeurs d’emploi. Les partenaires s’engagent également à soutenir les entreprises – prioritairement les plus petites –, à renforcer l’attractivité des territoires et des métiers des transports et de la logistique en offrant aux jeunes des formations de haut niveau et à favoriser l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi.
"Cet accord vise à mettre en place une étroite collaboration dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle des différents acteurs concernés dans un esprit de complémentarité réciproque", souligne la préfecture. "Il doit ainsi concourir à mettre en place une offre de formation adaptée à la demande des entreprises tant sur le champ de la formation professionnelle initiale sous statut scolaire ou par apprentissage, de la formation professionnelle alternée sous contrat de professionnalisation, ou de la formation professionnelle continue des actifs et des demandeurs d'emploi", conclut-elle.
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