Plus d'un mois après la rentrée scolaire, le Saiper fait le bilan ce dimanche 28 septembre 2014 sur la réforme des nouveaux rythmes appliqués dans les écoles élémentaires. Pour le syndicat alternatif des instituteurs et professeurs des écoles de La Réunion, la situation est catastrophique. D'après Cécile Chèze, secrétaire générale de l'organisation, les mairies n'arrivent pas à gérer le périscolaire prévu par la loi.
La réforme des nouveaux rythmes scolaires est appliquée à La Réunion depuis plus d’un mois. Comment cela se passe-t-il dans les écoles de l’île ?
Toujours très mal. Sur le terrain, on note que les élèves sont très fatigués. Il y a de plus en plus d’absentéisme au niveau des écoles le mercredi et le samedi. On voit aussi une très grosse fatigue pour nos collègues enseignants. Concernant la mise en oeuvre du périscolaire, les mairies n’arrivent pas à mettre en place les activités. A l’heure actuelle, les municipalités n’ont pas les capacités financières et humaines pour gérer cette mise en place.
Dans quelles communes la situation est-elle la plus critique ?
Pour nous, elle est critique partout. Des communes ont fait le choix de faire payer des familles en limitant le nombre d’élèves qui peuvent bénéficier du périscolaire. Mais surtout, on constate que les activités proposées ne sont pas celles envisagées par la réforme. On nous avait parlé d’activités artistiques ou culturelle, mais on s’aperçoit que ce sont plutôt des garderies ou des grandes récréations Nous sommes loin de l’esprit de la réforme.
Quels soucis vous préoccupent ?
Cela pose aussi des problèmes de sécurité. Des animateurs sont en difficulté et n’arrivent à gérer des groupes d’élèves par manque d’expérience ou de formation. Cela nous fait peur. Le temps de passation entre l’éducation nationale et la mairie est inquiétante, d’autant plus qu’il n’y a aucune concertation. C’est catastrophique pour nous. D’autant plus que nous avons appris que le ministère compte supprimer les récréations.
Que comptez-vous faire par conséquent ?
Il y a un appel qui est relayé par les gilets jaunes, un collectif de parents d’élèves, pour le mercredi 1er et le samedi 4 octobre. La consigne est de ne pas envoyer les enfants à l’école ces jours-là pour montrer notre mécontentement en tant que parents. Le but est de montrer à tout le monde notre ras-le-bol : nous devons payer, nos enfants sont fatigués et ne sont pas en sécurité. On demande donc un retrait pur et simple de cette réforme.
www.ipreunion.com
Bien que je ne sois pas du genre à soutenir la fonction publique en général,et que j ai toujours pensé que des réformes sont absolument nécessaires pour un nouveau mode de fonctionnement efficace,et aussi remettre certains gratèr qui au travail,et donc faire des économies,mais la c est un autre débat.....Ceci étant dit, pour une fois je vous apporte mon total soutien. Cette réforme une totale aberration,et n apporte rien de bon aux élèves si ce n est rajouter des problèmes sur des problèmes!Il y a tellement tant de problèmes autres à voir,un seul exemple,le nombre d élèves qui savent à peine lire et écrire arrivés en sixième !! et je ne cite que ça,j espère que d autres internautes viendront en citer d autres.Il est urgent que le ministère de l éducation nationale revoit sa copie.
Peut-etre faudrait-il faire un bilan un état école par école, commune par commune et chercher les causes des dysfonctionnement et l'essentiel reste et restera l'intéret des élèves, au delà de toute autres considérations!
Sinon on arrivera à la fin de l'année scolaire avec pleine d'interrogations, des perturbations de scolarités , nous pensons que l'académie ne peut pas se permettre ce luxe.