Accord entre les transporteurs et les services de l'État

Carrière de Sainte-Anne : la menace d'un blocage écartée... pour le moment

  • Publié le 16 janvier 2015 à 15:19

La réunion qui s'est tenue ce vendredi 16 janvier 2015 à Saint-Denis, entre transporteurs, terrassiers et services de l'État, a porté ses fruits et devrait permettre d'éviter l'opération escargot brandie pour ce lundi 19 janvier. À l'ordre du jour, la suspension de l'enlèvement des andins sur le site de la carrière des Orangers à Sainte-Anne depuis une mise en demeure de la DEAL pour un problème d'autorisation, ce qui avait provoqué la colère de la FNTR et de son président Jean-Bernard Caroupaye. Si ce dernier s'était dit prêt à mettre 200 à 300 camions dans la rue, ce coup de force ne sera finalement pas nécessaire, puisqu'un accord a été trouvé pour procéder à l'enlèvement des 150 000 tonnes de roches déjà disponibles sur le site. Mais les transporteurs demeurent mobilisés...

"La réunion s’est très bien passée", assure Jean-Bernard Caroupaye. Le président de la FNTR n’a pourtant guère goûté la mobilisation d’une trentaine de camions devant les locaux de la DAAF. "Ce n’est pas du fait de la FNTR", affirme-t-il, mais selon lui de deux personnes qui ont été "virées de la FNTR par manquement à la discipline". "Je l’ai dénoncé et je ne cautionne pas cette action. C’était une manière de mettre la pression alors que les discussions menées cette semaine allaient déjà dans le sens de nos attentes", ajoute-t-il.

Cette mobilisation imprévue n’a toutefois pas entravé la bonne marche des négociations entre les services de l’État, les terrassiers et les transporteurs. "Nous avons eu la certitude qu’il n’y aurait pas de blocage pour l’enlèvement des blocs déjà présents", rapporte Jean-Bernard Caroupaye. À partir de la semaine prochaine, les camions devraient donc pouvoir reprendre leur marche pour enlever les 150 000 tonnes de roches présentes sur le site des Orangers à Sainte-Anne. "La DEAL considère que la procédure de prélèvement des andins ne relève pas d’une procédure d’exploitation de carrière", explique le président de la FNTR.

Reste la question de l’autorisation, le site dépassant les 3 hectares réglementaires et les 10 000 mètres cube de stocks autorisés à l’origine par la DEAL, ce qui entre en contradiction avec les contraintes environnementales. La mise aux normes du site devrait ainsi prendre davantage de temps, car "cela nécessite d’autres autorisations avec un autre code de procédure" selon Jean-Bernard Caroupaye.

Mais ce vendredi, l’heure était plutôt au soulagement. "Pour le moment, vu les avancées, il n’y a pas de menace de blocage", assure le président de la FNTR. "Mais notre stratégie de manifestation est toujours de mise pour les jours qui viennent si on sent qu’on nous entrave dans notre travail...", prévient-il.

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2 Commentaires
WTF
WTF
9 ans

""Ce n'est pas du fait de la FNTR", affirme-t-il, mais selon lui de deux personnes qui ont été "virées de la FNTR par manquement à la discipline". "Je l'ai dénoncé et je ne cautionne pas cette action. C'était une manière de mettre la pression alors que les discussions menées cette semaine allaient déjà dans le sens de nos attentes", ajoute-t-il."
Monsieur Caroupaye, n'est ce pas vous qui avait menacé d'une opération escargot MONSTRE entre Ste Anne et St Denis??? pourquoi ne pas avouer que vous ne soulevez plus les foules et qu'organiser une tel démonstration pacifique vous est impossible????? vs menaciez de faire intervenir entre 200 et 300 camions ahahah laissez nous rire!

le malbar, depuis son mobile
le malbar, depuis son mobile
9 ans

Les transporteurs i commence pas fatigue noutes tete zotes i crois a zotes tout permit i faudrait zotes i metre dans zotes tetes la loi le fe pou toutes demounne pareille quand la route littoral le fini zotes sa fe koye didie va dit a zotes fabrique un l'ile artificiel