Des arboretums de plantes endémiques de La Réunion vont être installés dans tous les sites de police de l'île afin de participer à la protection de ces espèces, mais aussi de changer l'image des commissariats et des policiers. L'opération a été lancée ce vendredi 29 mai 2015 au commissariat Malartic de Saint-Denis.
Ce vendredi matin, des plants de benjoin, de bois de senteur blanc – deux espèces menacées - et de bois de sables ont été mis en terre dans le jardin du commissariat Malartic pour lancer cette opération entrant dans le cadre du projet DAUPI (Démarche aménagement urbain et plantes indigènes) et menée par la police nationale en partenariat avec le conseil départemental, le conservatoire botanique de Mascarin et la DEAL (Direction de l’équipement, de l’aménagement et du logement).
"Il s’agit d’installer sur l’ensemble des sites police un arboretum qui consiste à planter des arbres endémiques de La Réunion, et participer par là même à leur protection, certains étant très rares, en s’inscrivant dans la logique du patrimoine mondial de l’Unesco", a confié Jean-François Lebon, directeur départemental de la sécurité publique de La Réunion.
Après le commissariat Malartic, ceux du Chaudron, du Port, de Saint-Pierre et le futur commissariat de Saint-André prévu pour 2017 verront à leur tour ces arbres venir égayer leurs abords et leur quotidien.
"On crée un cadre de travail de meilleur qualité pour nos personnels et on se garantit d’un accueil amélioré pour le public que nous recevons", a poursuivi Jean-François Lebon, selon lequel "il s’agit aussi de renvoyer une posture du policier qui est éco-policier, c’est-à-dire qu’il est conscient de son environnement". "Le policier n’est pas seulement celui qui fait de la sécurité, il a également une attitude plus amplement responsable", a-t-il insisté.
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