Visite à l'école Michel Debré et au collège du Chaudron

Monique Orphé se réjouit de la rentrée, beaucoup moins de la mobilité

  • Publié le 21 août 2015 à 08:20

C'est à l'école Michel Debré et au collège du Chaudron que Monique Orphé a tenu un point sur la rentrée scolaire 2015, ce jeudi 20 août 2015. Elle salue les moyens mis en oeuvre dans les zones d'éducation prioritaire - sur les 21 de l'île, 3 se situent dans sa circonscription. L'occasion également d'évoquer le sujet de la mobilité : elle dénonce une " manipulation politique " de la part du président de la Région.

Plutôt que le calme de sa permanence parlementaire, Monique Orphé a choisi le bruit des établissements scolaires où elle a passé sa scolarité afin de dresser un premier bilan de cette rentrée. "Sur 21 REP (Réseaux d’éducation prioritaires), 3 se situent dans ma circonscription et ce qui est intéressant quand on est ainsi classé, c’est qu’on a plus de moyens pour les élèves et les enseignants" se réjouit la députée.

Parmi les moyens notamment mis en place au collège du Chaudron : quatre postes d’enseignants supplémentaires ainsi que le renouvellement d’un "adulte relais". Dans ce collège qui ne propose ni restauration ni transport scolaires, cette fonction de médiateur est, selon l’élue, essentielle pour que "le lien puisse se faire" entre les parents et les enseignants. Elle affirme : "c’est ce qui nous manquait dans cette zone urbaine au taux d’échec scolaire très élevé, mais depuis 2012, il faut le dire, le gouvernement nous donne les moyens". La députée félicite notamment les 57 créations de postes sur l’île cette année, "une aubaine pour décharger les classes et mieux accompagner les élèves", ainsi que l’allocation de rentrée scolaire versée le 5 août "nécessaire pour que les enfants puissent faire leur rentrée dans la dignité".

"Une rentrée sans couacs" bien éloignée du capharnaüm de la mobilité qui a "attristé" la députée. "Je sors de mon mutisme pour parler de ce problème qui a dressé une épée de Damoclès sur la tête de ces jeunes" déplore t-elle en pointant du doigt l’attitude de Didier Robert qu’elle estime "préjudiciable à l’homme politique". L’absence de signature de la convention entre Ladom et la Région rend le président de la Région "coupable" aux yeux de l’élue. Elle reproche aussi à l’antenne locale de Ladom son "silence" face à la situation.

"J’entends Ladom qui dit que c’est aujourd’hui à la Région de payer, c’est normal, mais pour parer à ces difficultés, nous avons l’enveloppe de la continuité territoriale qui est aujourd’hui sous-consommée" propose la députée en évoquant un budget s’élevant à environ 10 millions d’euros. Elle a l’intention d’en parler au préfet ainsi qu’au ministère de l’outre-mer, qu’elle doit rencontrer au mois de septembre. Ce qu’elle souhaite aujourd’hui, c’est que "tout le monde se remette autour de la table et que la convention puisse être signée pour apaiser les parents et les étudiants". L’élue socialiste rajoute : "Didier Robert porte une lourde responsabilité vis à vis de ces parents et de ces étudiants et malgré ce qu’il affirme, je crois qu’il n’est ni pour la formation, ni pour la réussite des jeunes".   

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