Ce mardi 20 octobre, la Chambre de Commerce et de l'Industrie de La Réunion (CCIR) organisait une matinée d'information qui avait pour thème " Quelles actions mettre en oeuvre pour développer l'attractivité des marchés forains ? ". Pour l'occasion, la Présidente de la fédération nationale des marchés de France (FNMF), Monique Rubin, était présente.
Une matinée pour dresser l’état des lieux des marchés de plein air à La Réunion, tel était l’objectif de la CCI. Les marchés ont en effet un rôle à jouer dans l’économie des zones urbaines et rurales, comme le précise Monique Rubin, Présidente de la FNMF, au micro de RTL : " Aller au marché développe le circuit court ce qui favorise les produits locaux et permet d’acheter raisonnablement en évitant le gaspillage ".
Surtout que les marchés de l’île ont de beaux arguments à faire valoir, comme le relève Monique Rubin, qui s’enthousiasme pour les couleurs et la culture Réunionnaise qui est palpable sur les marchés. " Avec 8 500 m2, le marché de Saint-Paul fait parti du top 3 des marchés de France en terme de superficie. Les marchés de La Réunion correspondent à la culture et aux attentes des consommateurs. C’est pour cela qu’il faut être vigilant et chercher à densifier ce commerce de proximité ", poursuit-elle.
A La Réunion, 21 communes ont leur marché forain, ce qui représente 1500 professionnels. Etant le plus souvent placés sur le domaine public, les marchés dépendent de la volonté des élus. Ce qui, dans certains cas peut poser problème. " Certains maires ont compris les bénéfices des marchés forains, d’autres n’ont pas pris suffisamment le temps de regarder la réalité, jusqu’à mettre des entraves au développement des marchés. Ils sont un service public, au même titre que la Poste " continue Madame Rubin.
Autre frein à l’attractivité des marchés à La Réunion, le prix des emplacements : jusqu’à 5 euros le mètre linéaire. " Un producteur qui fait un étal de 3 mètres paie donc 15 euros sa place. C’est de l’assassinat du petit producteur ! " S’insurge-t-elle.
Mais la problématique à La Réunion réside également dans la fréquentation des marchés comme le précise à RTL Bernard Lallemand, adjoint à la direction du pôle de politique économique de la CCIR : " Les marchés forains réunionnais sont fréquentés à 7 %, contre 10 % en métropole, avec une population vieillissante, donc un nombre moins important de client. D’où la nécessité d’aller en conquérir de nouveau ".
Pour ce, cette matinée de réflexion était l’occasion de faire un point sur les formations de placiers destinées aux collectivités qui gèrent les marchés. " L’objectif de ces formations est de faciliter l’interface entre la collectivité et les marchands non sédentaires ", rappelle Monsieur Lallemand.
www.ipreunion.com avec RTL
Commençons par supprimer tout ce qui est importé et qui se produit à la réunion, carottes, ail, oeufs produits en batteries etc les produits réunionnais sont noyés dans la masse et très peu de consommateurs s'y retrouvent ! Stop à l'abus de prix suivant si on habite au Chaudron à La Possession, Le port ou à Saint Gilles !
faite un tour pour voir le marché de majunga à madagascar c'est hyper super comparé à ceux de la réunion.