Ce 8 septembre 2016, un scrutin décidera de la présidence de l'Université de La Réunion. Elle était depuis début juillet dirigée par une administration provisoire, après la fin du mandat de Mohamed Rochdi. Lors du premier scrutin, aucun des trois candidats n'avait atteint la majorité absolue requise. Deux d'entre eux, Frédéric Miranville et Gilles Lajoie, ont annoncé une alliance ce matin. Avec un schéma de gouvernance partagée : le premier se porte toujours candidat à la présidence tandis que le second sera potentiellement à la tête du conseil académique. Si les administrations acceptent ce schéma, ils ne seront donc que deux à s'affronter pour le poste de président cet après-midi, l'autre étant Jean-Pierre Chabriat.
Si ce schéma de gouvernance partagée est accepté, l'Université de La Réunion sera la seconde en france à l'adopter. "C'est une disposition qui est prévue par la loi" assure Frédéric Miranville. Ce dernier a annoncé son alliance avec son ancien concurrent Gilles Lajoie.
Deux présidences seront ainsi dissociées : celle de l'Université et celle du conseil académique qui était jusque là aussi assurée par le président de l'Université. Pour Gilles Lajoie, le plus important est "d'avoir un président". L'ex-candidat ne regrette pas son choix : "Seul, on va plus vite. Ensemble on va plus loin. Ce n'est pas un contre-pouvoir qui sera créé ici, mais le président ne sera plus le seul maître à bord".
La principale mission du conseil académique serait effectivement de "valider les choix stratégiques de l'université, de les rendre plus cohérents". Lors de l'élection de cet après-midi, il y aura donc concrètement 2 candidats pour le poste de président."Avec Gilles Lajoie, nous souhaitons mettre en place une mandature stable et former un projet concret" assure Frédéric Miranville.
La réussite en première année de licence est notamment l'une des thématiques phares du duo. Sur l'île, le taux d'étudiants admis en deuxième année est de 21,2%. C'est l'un des plus bas de France.
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