
Au début du XIXème siècle, la presse française vit sous le joug de la censure. Les caricatures sont dans le viseur de la royauté. Notamment celles portant atteinte à l'image du roi et qui inciteraient à la révolte. Le journal "Le Charivari", spécialisé dans les dessins de presse, devient l'un des principaux organes d'opposition à la monarchie de Juillet et enchaîne les poursuites judiciaires.
Cette décision remet ainsi en cause la charte constitutionnelle d'août 1830. Celle-ci assurait alors que la censure de la presse ne pourrait jamais être établie. Un document mis en place après les ordonnances du roi Charles X contre la liberté de la presse qui ont engendré une révolution populaire.
L'article 19 de la loi du 9 septembre 1835 prévoit notamment des interdictions de parution. Ce qui stoppe le développement de la presse politique : les dessins et gravures sont soumis à autorisation préalable. Une répression visant à freiner les publications opposées au régime en vigueur, la monarchie de Juillet. La France était alors sous le règne de Louis-Philippe 1er. L'achèvement de cette période marque aussi la fin de la royauté.
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