
Quatre "relais" du comité de soutien pour Alain Juppé sont implantés sur l’île et ont donné lieu à des propositions, à la demande du candidat. Margie Sudre, qui préside ce comité a réitéré les raisons pour lesquelles elle le soutenait pour la primaire d'une part, mais aussi pour 2017.
C'est à l'issue de sa visite à La Réunion en décembre dernier qu'il a confié à Margie Sudre le soin d'organiser le comité de soutien. Un texte de propositions pour La Réunion, élaboré par des citoyens Réunionnais qui soutiennent le candidat à la primaire, sera rendu publique dans les prochains jours. Parmi les grandes lignes, le développement des énergies renouvelables par la mer et le soleil, des moyens plus importants consacrés aux formations du RSMA ou encore la construction de 10 000 logements par an.
L'ancienne secrétaire d'Etat voue une confiance sans faille au candidat Juppé, fort selon elle, de son expérience. Elle en profite pour préciser les modalités de vote pour la primaire, à savoir l'obligation d'être inscrit sur les listes électorales, payer deux euros et signer la charte des valeurs de la droite et du centre, à l'occasion du scrutin des 20 et 27 novembre prochains. A noter qu'il est possible de garder son anonymat lors du vote, en demandant la destruction des listes d'émargement.
Par ailleurs, le débat dans le cadre des primaires à droite s'est vu restreint à certains point concernant l'origine de la France et des Français. D'abord dans un discours de François Fillon, qui avait qualifié la colonisation des pays africains de simple "partage de culture", avant que Nicolas Sarkozy assure que les tous les Français avaient pour ancêtre des Gaulois… Dans ce climat, Margie Sudre, à l'instar d'Alain Juppé qui avait réagit pour la forme sur Twitter, préfère se consacrer à d'autres débats.
Si la santé de Jacques Chirac est défaillante, son ombre plane bel et bien sur cette primaire de droite. Alain Juppé, considéré comme "son protégé", reste le successeur Chiraquien parmi les candidats de droite pour la prochaine élection présidentielle. Dans une tribune citée par le Figaro, Claude Chirac, ancienne conseillère de son père, rappellerait que "pour la présidentielle de 1995, il a fait le choix de prendre le risque de tout perdre avec Jacques Chirac plutôt que d'abjurer, de trahir un attachement, des convictions fondamentales", en faisant allusion au choix de l'ancien ministre de se ranger derrière Jacques Chirac, quand les sondages prévoyaient la victoire d'Edouard Balladur.
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